Les écrits sur "le nucléaire après le pétrole" sont rares. Or, s’il y a effondrement économique, comment maintenir les techniciens
et ingénieurs à leurs postes ? S’il y a une rupture d’approvisionnement
en énergie, et en particulier en pétrole, les procédures d’arrêts
seront-elles toutes opérationnelles ? Pouvons-nous laisser des centaines de réacteurs nucléaires à travers le monde (450 réacteurs nucléaires civils dans le monde, 144 en Europe dont 58 en France) à
l’abandon fondre les uns après les autres, expulsant dans les airs et
les cours d’eau une radiation mortelle ? Faut-il imaginer les employés des centrales atomiques transporter des seaux d’eau pour assurer le refroidissement ?
Mot-clé - pétrole
mardi 17 juillet 2018
Réfléchir : qu’adviendra-t-il de nos centrales nucléaires dans un contexte d'effondrement de la société thermo-industrielle?
Par Rédaction le mardi 17 juillet 2018, 10:30 - International
vendredi 9 novembre 2012
Fukushima : décontamination et dédommagements pourraient coûter 100 milliards d'€uros au bas mot
Par admin le vendredi 9 novembre 2012, 18:43 - International
Le coût financier de l'accident nucléaire de Fukushima, comprenant
la décontamination et les dédommagements des victimes, pourrait
atteindre 100 milliards d'euros, le double de la somme initialement prévue, selon la
compagnie gérante de la centrale. Mais le véritable coût économique dépassera dans tous les cas et de loin ce qui sera
effectivement pris en charge par Tepco ou l'Etat japonais, car il
faudra y inclure tous les "effets collatéraux" sur le
commerce, l'industrie, le secteur touristique, etc... et pas seulement dans
la préfecture de Fukushima mais dans l'ensemble du Japon. Sans parler du coût humain, sanitaire, médical, traumatique des populations sur plusieurs décennies...
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