Deux chercheuses, Christine Fassert (Socio-anthropologue, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Tatiana Kasperski (Chercheure associée au Departement des Humanités, Universitat Pompeu Fabra) ont étudié et analysé comment depuis l’accident de Tchernobyl la monopolisation de l’autorité du savoir sur les radiations ionisantes a été instrumentalisé par un ensemble restreint d’organisations (l’Agence internationale de l’énergie atomique/AIEA, la Commission internationale de radioprotection/CIPR et le Comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants/UNSCEAR). Par un jeu d’alliances et de cooptations, ces organisations se
constituent en un ensemble monolithique sur le risque radiologique. À partir de ce moment, les points de vue différents portés par des individus, des scientifiques « dissidents » parfois au coeur même de l’Organisation mondiale de la Santé pour l’Europe ou appartenant à des organisations indépendantes sont systématiquement délégitimés et renvoyés à une forme de marginalité péjorative militante.
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vendredi 23 avril 2021
Risques nucléaires : à quand la fin du monopole des experts internationaux producteurs d'ignorance?
Par admin le vendredi 23 avril 2021, 12:07 - International
lundi 25 juillet 2011
Appel international de physiciens pour un embargo sur l'emploi de bombes à l'uranium "appauvri" en usage actuellement par l'occident en Lybie.
Par admin le lundi 25 juillet 2011, 15:29 - International
L'Association
Internationale des Physiciens Pour la Prévention de la Guerre Nucléaire
(IPPNW) tire la sonnette d'alarme sur l'utilisation par les puissances
occidentales d'armes à l'Uranium dit "appauvri" et les très graves
effets sur la santé des populations civiles et des militaires. Ces armes
de destruction intensive (les bombes sales des pays riches) ont été
utilisé en Irak, dans les Balkans, et aujourd'hui en Libye par
l'aviation occidentale. Loin d'être "appauvri" la radioactivité de ces
bombes est terrible : les particules d'aérosol générées dans un état
« céramique » très dur sont retenues dans les poumons et près des
ganglions lymphatiques pour une période prolongée. Conséquence :
l'augmentation du risque
de dommages cellulaires dû aux radiations alpha. La folle Areva (NC) à
fabriqué au 30 décembre 2001 plus de 190 000 tonnes d'Uranium UA (sur le
site de Pierrelatte notamment). Les scientifiques lancent un appel à
l'embargo sur l'emploi de ces bombes à l'uranium UA.
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