2019_dechets-radioactif-empoisonnement.jpgPGMDR : le dossier mis en débat par l'Etat et la nucléocratie est truffé d’affirmations erronées et de présentations partisanes repris et largement diffusé par les réseaux sociaux et les médias. Présentation qui se veut rassurante mais trompeuse. Ainsi de la grossière sous-évaluation des volumes de déchets, tels les 282000m3 de  boues  radioactives  de  Malvési, les 23millions de m3 de déchets issus de la lixiviation (dynamique) du minerai d’uranium, les 537000m3 de  déchets dits TFA (Très Faible  Activité),  les 15 millions  de  m3 de  déchets  issus  de  la lixiviation (statique) des minerais pauvres, les dizaines de millions de m3 de stériles uranifères, les centaines de millions de mètres cubes produits à l’étranger par Cogema/Areva/Orano pour les besoins de l’industrie  nucléaire  française. Au final, il n’y a pas 1,6 millions de m3 de déchets radioactifs en France mais de l’ordre de 200 millions de m3. Déchets dont la durée de vie ou la radiotoxicité sont sous-évalués. En matière de nucléaire, les consultations, débats publics et autres enquêtes publiques ne sont pas instaurés pour rechercher les options  le  plus satisfaisantes  pour  l’intérêt  général  mais  pour  donner  un  vernis démocratique à des décisions déjà prises.