Des fissures détectées dans le mégaprojet démoniaque de fusion nucléaire ITER à Cadarache
Par Rédaction le jeudi 24 novembre 2022, 16:40 - Cadarache - Lien permanent
Le démoniaque et titanesque programme international ITER de tests censés démontrer la viabilité de la fusion
nucléaire à grande échelle (reproduire sur Terre ce qu'il se passe dans
le soleil ou une étoile) bat de l'aile à Cadarache dans
les Bouches-du-Rhône. Des fissures atteignant jusqu'à 2,2 millimètres de profondeur ont été repérées dans plusieurs composants clé du tokamak, tels les boucliers thermiques et des secteurs de la cuve à vide construit par la Corée du Sud, à l'intérieur duquel devait se produire
la fusion à 150 millions de degrés d'isotopes d'hydrogène, de deutérium et de tritium. Un nouveau fiasco pour la nucléocratie impliquant 35 pays dont la France depuis 2006, et des retards de mise en service, des surcoûts astronomiques, un pognon de dingues. Ces fuites avaient, dans le plus grand secret et mutisme des autorités, été détectées dès novembre 2021 pendant des tests à l'hélium.
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Initié en 2006, le titanesque programme expérimental (notamment technique et financier) atomique ITER (1), censé démontrer que la fusion nucléaire (reproduire sur Terre l'énergie de la réaction nucléaire du Soleil et des étoiles) pourrait un jour générer d'immenses quantités d'électricité avec moins de déchets radioactifs, se trouve confronté à des problèmes de... « grande dimension ». C'est par un communiqué de l'organisation ITER publié ce 21 novembre 2022 (2) que ce nouvel avatar de la nucléocratie est révélé.
Les fissures : une spécialité du secteur nucléaire
A l'origine, après bien d'autres déboires et difficultés : des fissures atteignant jusqu'à 2,2 millimètres de profondeur ont été
identifiées dans plusieurs composants clé du tokamak déjà installés, cette
structure bizarre à l'intérieur de laquelle devrait se dérouler
la fusion atomique. Les défauts de corrosion touchent « les boucliers thermiques et les
secteurs de la cuve à vide » censés remplir la fonction majeure de
limiter le transfert thermique entre les zones de température très
élevée et ceux nécessitant d'être maintenus à très basse température.
Chauffés à 150 millions de degrés, des isotopes d'hydrogène, de deutérium et de tritium, amenés sous forme de plasma, sont censés sur le papier dégager des quantités d'énergie colossales au coeur du Tokamak dont les parois de la chambre à vide absorberait la démentielle réaction en chaîne. Or cette chambre à vide ne se trouvera qu'à un mètre environ de bobines magnétiques, refroidies dans de l'hélium liquide à -269°C afin d'être supraconductrices (capables de conduire un courant, sans résistance, et sans perte d'énergie) tandis que les boucliers thermiques recouverts d'argent et situés entre les deux secteurs doivent minimiser les flux de chaleur entre eux et ainsi protéger le système magnétique supraconducteur qui créera le plasma.
Révélation : ces fuites avaient été détectées dès novembre 2021 pendant des tests à l'hélium « sur un élément du bouclier thermique de la cuve à vide » construit et livré un an et demi plus tôt par la Corée du Sud. L'organisation "ITER", pudique et craignant des coups de règles sur les doigts, n'avait pas crié sur les toits qu'un tel bordel était à l'oeuvre. D'ailleurs d'autres problèmes encore plus graves et sérieux ne tarderont pas à se produire.
Des déchets, de la radioactivités artificielle supplémentaire, des risques et menaces accrus
Comme la fission de noyaux lourds d'uranium utilisée dans tous les réacteurs nucléaire, la fission générera des déchets radioactifs mortels mais soit-disant en moins grande quantité. Tu parles d'un "progrès" à l'heure du dérèglement climatique et de l'existence de toutes sortes d'énergies renouvelables non-contaminantes, moins polluantes, plus sûres et moins coûteuses.
C'est un sérieux revers pour les fanatiques de la destruction atomique qui jonglent sans retenue ni pudeur avec des milliards d'euros sur le dos des contribuables des 35 pays ayant engagés leur avenir sur ce délire en cours de réalisation à Cadarache dans les Bouches-du-Rhône du fait que le Japon, initialement candidat, a finalement retiré sa candidature au vue des énormes risques, menaces et dangers. Il y a 10 ans déjà, en novembre 2012, nous en dénoncions le fiasco : "ITER à Cadarache : Le projet pharaonique se dirige vers un fiasco colossal"
Si le projet ITER n'est pas abandonné fissa ,et les financements colossaux réorientés vers le bien commun immédiat et sur le long terme - tels les énergies alternatives renouvelables mais aussi une sobriété collective, un arrêt de la folie productiviste, une libération de la dictature scientiste- (on lira avec intérêt le positionnement du grand scientifique mathématicien A.Grothendieck sur l'éthique et la conscience dans le milieu scientifique et technique ) : des retards conséquents reporteront aussi d'autant la première fusion à pleine puissance initialement prévue d'ici à 2035. Tout en menaçant la vie même sur Terre.
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(1) http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?category/Bouches-du-Rh%C3%B4ne/Cadarache
(2) https://www.iter.org/newsline/-/3818
Commentaires
Le nucléaire, c'est mal. Ça va causer la perte de notre civilisation.
Arrêtons cette folie