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Le Collectif antinucléaire de Vaucluse (CAN84) et de la Coordination antinucléaire du sud-est (CAN-SE) ont initié à l'occasion du dramatique anniversaire du début de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon (11 mars 2011)
3 jours de solidarité et de luttes contre le crime atomique. En trois lieux du département de Vaucluse, Carpentras/Cavaillon/Avignon, se sont déroulés des temps forts contre l'oubli, pour briser l'omerta et la manipulation mentale des populations, pour agir en faveur de la mise à l'arrêt immédiat des installations nucléaires en France, et notamment en Provence-Rhône-Durance la région la plus nucléarisée d'Europe.
Dans l'un des pays les plus avancés du Monde, semblable à la France, trois réacteurs nucléaires de la centrale atomique de Fukushima-Daïchi au Japon ont explosé. La mort et la désolation frappent depuis ce pays avec des blessés, des morts, des déplacés, des expulsés tandis que l'air et l'eau sont contaminés pour des centaines d'années et que des territoires sont à tout jamais interdits de vie et de présence humaine. La catastrophe n'est pas terminée, rien n'est réglé, personne ne maîtrise la radioactivité qui se répand sans discontinuer.

Le film (1) "
Fukushima, le couvercle du soleil " projeté le 9 mars au cinéma
Rivoli de Carpentras et le 10 mars au cinéma La cigale de Cavaillon, retrace les
allées du pouvoir d'Etat et de l'exploitant nucléaire Tepco pendant les 5
jours ou tout a basculé. Impréparation, retenue d'informations,
coordination impossible, intérêts divergents entre protection des
population et business atomique, impossibilité de parer aux émissions
radioactives, sacrifices des travailleurs, plans d'évacuation
technocratiques sans prise avec le réel des gens, ressources et moyens
inadaptés tant pour tenter de lutter contre les explosions de réacteurs
que pour répondre aux besoins de survie élémentaires des populations.

A l'issue des
projections, de longs débats se sont engagés entre le public et Mr Tamiyoshi Tachibana, producteur du film et prochre du Premier Ministre japonais Naoto Kan à l'époque de la catastrophe. Les militants du CAN84 ont pu à cette occasion rappeler l'implication de la France dans cette catastrophe et notamment de Areva-Orano qui fournit le "combustible" Mox au Japon, présenter l'état extrêmement dangereux des installations nucléaires en région Rhône-Durance, qui portent atteinte au quotidien à la santé des populations par leurs rejets radioactifs continus et menace de rayer de la carte toute la région, le pays et les pays limitrophes.

Lundi 11 mars, jour fatidique du début de la catastrophe atomique de Fukushima, un rassemblement-commémoration s'est déroulé devant l'hôtel de ville d'Avignon et a permis à la conscience de ne pas sombrer dans le magma de l'indifférence et de l'infantilisation, affirmant le renoncement à se soumettre à l'ordre atomique oppressif, ruineux pour le pays et générateur de morbidité pour les générations à venir. Avant que le même scénario ne se produise en France les participants ont
réaffirmé l'urgence extrême et inconditionnelle de tourner
immédiatement et définitivement cette sordide page du nucléaire en
France et dans le monde. La population n'a pas à servir de cobaye à l'industrie nucléaire militro-civile.
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la presse en parle
Vaucluse matin
Le Dauphiné Libéré/Vaucluse matin :
La Provence :
France Bleu Vaucluse :
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