Tricastin-Danger : l'ASN impose à EDF d'arrêter la centrale nucléaire et à Areva de ne pas relancer deux de ses installations
Par Rédaction le jeudi 28 septembre 2017, 15:06 - Tricastin - Lien permanent
Par décision du 27 septembre 2017, l’ASN vient d'imposer à EDF la mise à
l’arrêt provisoire des quatre réacteurs de la centrale nucléaire du
Tricastin dans les délais les plus courts. Il en va de la sécurité et de
la survie de toute une région face à la menace atomique. C'est une première en France. Si l'actuelle
injonction de l'Autorité de Sûreté Nucléaire s'appuie sur un risque de
rupture d’une partie de la digue du canal de Donzère-Mondragon qui
protège en théorie le site atomique, une autre décision vise aussi deux
des installations d'Areva implantées sur le même site. Et là ne réside pas toute la menace.
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Alors qu'il y a un mois, le 18 août 2017, EDF avait déclaré à l’ASN un "événement significatif pour la sûreté" concernant un risque de rupture en cas de séisme de la digue du canal de Donzère-Mondragon bordant le site du Tricastin sur une longueur de près de 400 mètres : l'ASN feint de découvrir cette menace permanente sur toute la région. Pourtant ce n'est qu'un simple muret de 90 cm de hauteur qui entoure la centrale, comme un caisson étanche
Or ce n'est pas d'aujourd'hui qu'une inondation - liée ou pas à un séisme - conduirait inéluctablement à un accident de fusion du combustible nucléaire des quatre réacteurs de la centrale atomique et rendrait impossible toute mise en œuvre de moyens de gestion d’urgence qu'ils soient internes ou externes. En effet l'ensemble du site atomique du Tricastin se trouve sous le niveau du canal de Donzère. Six mètres en dessous ! L'ensemble des huit autres installations nucléaires d'Areva implantées au Tricastin tout comme les deux du Commissariat à l'Energie Atomique ou l'installation nucléaire secrète militaire ne résisteraient pas non plus.
Ce 26 septembre 2017 les éléments complémentaires apportés par EDF - qui n'en est pas à son premier mensonge - à l'ASN pour la rassurer ont visiblement plutôt fait trembler. Le risque à court terme existe réellement. La vallée du Rhône est une zone sismique connue. C'est ce que dit et démontre depuis plus de cinq ans la CAN-SE et le CAN-Vaucluse. La digue n'est qu'une illusion et des infiltrations pénètrent jusque dans les sous-bassement d'au moins un des réacteurs nucléaires. Si en plus, la digue constituée de remblais sablo-graveleux présente en plus des signes inquiétant de fragilité et rupture...L'ASN met donc à l'arrêt la centrale atomique du Tricastin. Provisoirement. C'est une première en France. EDF est sommé de compléter ses "investigations géotechniques afin de caractériser plus finement la constitution de la partie de la digue concernée et procéder, avant le redémarrage des réacteurs, aux renforcements nécessaires pour assurer la résistance de la digue au séisme maximal retenu dans la démonstration de sûreté nucléaire".
1 600 000 habitants menacés dans un rayon de 80 kilomètres
Lors d'une réunion de la Commission locale d'Information tenue le 28 septembre après-midi la chef de division de l'ASN- Lyon a précisé qu'en cas de séisme, «il existe un risque de rupture d'une partie de la digue du canal de Donzère-Mondragon permettant le refroidissement des réacteurs et que l'inondation en résultant pourrait conduire à un accident de fusion du combustible comme à Fukushima, rendant particulièrement difficile la mise en oeuvre des moyens de gestion d'urgence internes et externes».
Et un responsable de l'IRSN de préciser : «le temps utile pour réagir en cas d'inondation va de 2h en cas d'inondation totale du site à 55h en cas d'inondation modérée ». Ce qui laisse pas beaucoup de temps à chacune- pour fuir et aux autorités pour évacuer les populations voisines.
(reportage grand public ici : https://videos2.next-up.org/Tricastin_Digue_01_10_2017.html )
Un état de délabrement qui doit conduire à l'intransigeance
Les réacteurs nucléaires du Tricastin sont parmi les plus anciens du pays. Mis en service en 1980 et 1981 ils ont donc largement dépassé leur 25ans/30 ans de durée de vie initialement prévue. Mais le lobby nucléaire se comporte comme un garagiste véreux qui ferait rouler un véhicule obsolète et dangereux, sans freins ni volant et dont les durites et autres pièces auraient été remplacées par des élastiques et des bouts de chiffons enduits d'huile de vidange.
Qu'on y prenne garde : la digue n'est qu'un des aspects menaçant la vie et la sécurité de toute la région car c'est tout l'état de délabrement de la centrale atomique qui est en cause. La centrale atomique n'a pas été conçue pour être reliée au réseau électrique mais pour fournir aux installations d'uranium d'Areva l'énergie dont elles avaient besoin pour produire leur produits de fission atomique, les réacteurs 1 et 3 sont au bout du rouleau, les autres ne vont pas mieux. Les enceintes béton sont fissurées, un des réacteurs repose sur une marne glauque sans stabilité ce qui impose un pompage permanent de l'eau en sous-sol, la tuyauterie est constamment sous tensions à l'image des salariés qui n'en peuvent plus (près de 30% sont sous médicaments tranquillisants ou ont consulté un médecin selon une enquête interne), les réacteurs sont gorgés du "Mox" instable d'Areva comme à Fukushima.
Areva aussi dans le viseur
La digue du canal de Donzère-Montdragon menace aussi les installations d'Areva qui menacent elles-mêmes et contaminent l'ensemble de la région. Ici Areva manipule jusqu'à 2000 tonnes d'uranium par an.
Areva qui a aussi été auditionnée par l’ASN le 26 septembre 2017 sur les
conséquences d’une rupture d’une partie de la digue sur les 8
installations nucléaires (6 INB et 2 ICPE) qu’elle exploite sur le site
du Tricastin est également visée par une décision similaire à celle de EDF.
Ainsi l'installation nucléaire ComurhexI-Areva est aussi dans le viseur de l'ASN. Elle est pour le moment en "arrêt technique". Là le nucléariste transforme le tétrafluorure d'uranium/UF4 (en provenance du site de Malvési dans l'Aude), en hexafluorure d'uranium/UF6, destiné à être ensuite traité dans l'usine Georges-Besse/Eurodif-Production pour produire de l'uranium enrichi destiné soit à l'armement soit à la fabrication de produits de fission atomique pour les réacteurs dit civil.
La reprise de l’activité de Comurhex 1-Areva est conditionnée elle aussi aux mises à niveau de sécurité indispensables. Mais pas que, car l’ASN lui prescrit aussi d'autres mesures telles la mise à niveau des moyens de limitation des conséquences des rejets chimiques tant pour Comurhex1 que pour une de ses autres installations, la "W" qui transforme l'hexafluorure d'uranium naturel appauvri en provenance de l'usine Georges Besse et de la SET/Georges Besse II, en oxyde d'uranium stable permettant un entreposage de longue durée. Mais là encore on a l'impression que l'ASN s'accommode de faire les gros yeux pour laisser ensuite carte blanche et toute latitude aux exploitants atomiques. Ainsi dans sa décision n° 2015-DC-0489 du 8 janvier 2015 l'ASN n'avait-elle pas déjà fixé à Areva les prescriptions à appliquer dare-dare au vue de ses inspections qui révélaient qu'on était bien loin d'une conformité de l’installation aux obligations minimales de sécurité ?
Alors " l'arrêt - très provisoire pour un mois - de la centrale atomique du Tricastin est-il pour l'ASN une manière de se redorer le blason alors qu'elle s'apprête à valider par ailleurs la cuve défectueuse de l'EPR de Flamanville ?"
les décisions de l'ASN :
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le communiqué commun de la Coordination antinucléaire du sud-est et du Collectif antinucléaire de Vaucluse :
L'ASN impose à EDF d'arrêter la centrale nucléaire du Tricastin et à Areva de ne pas remettre en services deux de ses installations du site du Tricastin (Vaucluse-Drôme). La Coordination antinucléaire du sud-est (CAN-SE) et le Collectif antinucléaire de Vaucluse (CAN84) se réjouissent que l'ASN confirme par sa décision le bien fondé de leur lutte pour l'arrêt immédiat et inconditionnel du nucléaire.
Par décision du 27 septembre 2017, l’ASN vient d'imposer à EDF la mise à l’arrêt provisoire des quatre réacteurs de la centrale nucléaire du Tricastin dans les délais les plus courts. Il en va de la sécurité et de la survie de toute une région face à la menace atomique. C'est une première en France.
L'actuelle injonction de l'Autorité de Sûreté Nucléaire s'appuie sur un risque de rupture d’une partie de la digue du canal de Donzère-Mondragon qui protège (en théorie) le site atomique. Cette menace conduit à une autre décision de l'ASN qui vise aussi des installations d'Areva implantées sur le même site.

Pour autant le danger demeure tant que le site atomique du Tricastin n'est pas définitivement mis à l'arrêt et fermé.
En effet le Tricastin (Vaucuse-Drôme) qui s'étend sur 650 hectares se compose non seulement de la centrale nucléaire de EDF mais aussi d'une autre installation EDF de matériels contaminés, de 8 installations nucléaires d'uranium de Areva - dont deux font l'objet aussi d'un refus de redémarrage de la part de l'ASN -, d'une installation nucléaire secrète militaire, de deux installations du Commissariat à l'Energie Atomique dont un tumulus de déchets radioactifs.
De fait : la zone Rhône-Durance/Paca est la région la plus nucléarisée d'Europe avec les sites atomiques du Tricastin (Areva-CEA-EDF), de Marcoule dans le Gard (Areva et CEA ), de Cadarache dans les Bouches du Rhône (Areva et CEA), de Cruas en Ardèche (centrale atomique de EDF). Ces quatre sites atomiques du sud-est regroupent à eux seuls près de 40 installations nucléaires (INB).
La CAN-SE appelle la population à exiger l'arrêt immédiat, inconditionnel et définitif du nucléaire partout en France. Il en va de la survie du pays, de nos territoires, des générations présentes et à venir.
Commentaires
La décroissance du nucléaire ou la prolifération des "champignons tchernobiliens"
-Partant du constat qu'il n'y a rien à attendre ou espérer de nos dirigeants qui soumettent en toute conscience la population Française aux risques majeurs, il y a urgence à créer une Commission Citoyenne contre les risques sanitaires technologiques et alimentaires.
-Bien naïf serait de croire que les dirigeants politiques protègent nos intérêts (notre santé, l'intérêt général, l'intérêt économique)
J'exige l'arrêt immédiat et inconditionnel et définitif du nucléaire partout en France.
il est temps que l'homme soit libre de ne pas vouloir et de le laisser faire sa vie avec les autres dans un monde où il n' y aurait que bienveillance. Ceux qui mènent en toute indifférence des structures aussi dangereuses que le nucléaire (comme on a eu de sacrée expériences catastrophiques engendrant de terribles maladies et en tuant des masses entières de la populations : ceux là sont des criminels.) La justice où est-elle à ce moment là ?
Arrêtez avant qu'il ne soit trop tard. Faites preuve enfin d'intelligence, de bienveillance vous les criminels ( oh! pardons il ne faut pas juger...), faites quelque chose vite, c'est urgent avant de vraiment vraiment le devenir!
bon on leur envoie des fleurs du coup? pour saluer ça?
C’est à suivre attentivement. Est-ce un revirement de l’ASN lassée des pressions politiques ?
On diffuse !
Est-ce une bonne nouvelle ? ou plutôt une très mauvaise nouvelle ? l'ASN ne prend pas cette décision pour les beaux yeux de qui que ce soit...Puisse cette nouvelle finir de persuader les partisans du nucléaire et l'ensemble de la population que le danger est imminent et donc l'arrêt incontournable !
On vient de se rendre sur site, nous avons investigué, mais c’est compliqué. Néanmoins il semblerait que c’est surtout pour masquer le grave incident (incendie) d’hier à la STMI-Areva du Tricastin (notre reportage est au montage avec la réalité de la STMI).
Dans tous les cas nous sommes en phase avec Stéphane, cela semble une histoire de com pour masquer l’essentiel qui est ailleurs.
Car tout de même la centrale nucléaire est en-dessous du niveau du canal depuis toujours. En revanche pourquoi au nord y-a-t-il maintenant un remblai enrobé dans du plastique blanc qui a été mis : un bourrelet de 2 à 3 m de haut.
Et le canal du Rhône est de toutes les façons plus haut, et cela fait des décennies que le problème existe, donc : cet arrêt immédiat demandé semble un coup de com.
Si le Rhône était en crue on comprendrait !
Ou alors la digue menace de céder ?
Le gouvernement Macron et Nicolas Hulot ont une occasion en or de commencer le démantèlement de la première des 5 centrales nucléaires promise d'ici la fin du quinquennat!
Lors de la constrution de Crest-Malleville (déjà un nom prometeur : mal ville !) , nous avions fait un sitting pour demander -naivement- ce qu'il adviendrait des déchets. Reponse: une charge de CRS ! Pas façile de remettre son casque moto avec lecuir chevelu ouvert.
Cette fois, ce n'est pas quelques points de sutures qui viendront soigner un "incident". Mais des morts, des annimeaux, végétaux, iradiqués.
La mobilisation ne doit pas faiblir
Si ce n'est la position de plus en plus repliée sur elle-même de l'ASN qui voit venir l'accident inévitable, et tente de … le reculer jusqu'après sa mandature, la déclaration de Philippe Sasseigne, « directeur de la production nucléaire » chez EDF, lors du journal de 18h de France Culture du jeudi 27 septembre ( écoutable ici : Philippe Chasseigne sur France Culture ) vaut son pesant de cacahuètes :
En voici le verbatim :
« La France n'est pas une région sismique au même titre que le Japon. Nous avons de toutes façons des niveaux de séisme qui sont significativement inférieurs à un pays comme le Japon.
Nous considérons qu'il n'était pas nécessaire d'arrêter ces réacteurs, qu'on pouvait les exploiter en toute sûreté, que la décision nous demande d'exécuter les travaux puisqu'il y a effectivement quelque chose qui est à corriger, on en convient tout à fait et c'est ce que nous avons proposé. Par contre l'arrêt des réacteurs nous semble excessif et moi je peux vous garantir, en tant que responsable de la sûreté que je garantis la sûreté même avec des réacteurs qui continuent à fonctionner. ».
Si l'on fait l'impasse sur le niveau de langue désolant de cette déclaration, on peut s'attacher au fond du propos :
1°) C'est en comparaison avec le Japon que l'on doit juger de la gravité d'un séisme, et non, pour Monsieur Sasseigne, une évaluation de la résistance des installations par rapport à un séisme possible en France. Drôle de déclaration pour un auto déclaré « responsable de la sûreté ».
2°) C'est donc Monsieur Sasseigne qui garantit la sûreté avec des réacteurs qui continuent à fonctionner ! Bravo Monsieur ! Exit l'ASN, c'est vous qui êtes maintenant garant de la sûreté, qui nous assurez que la digue de Donzère-Mondragon peut céder, qu'une inondation peut engloutir des réacteurs en fonctionnement, et ce en toute « sûreté ». Il est vrai que la « Société Pour le Conditionnement des Déchets et Effluents Industriels » dont vous êtes Président du Conseil d'administration ( https://dirigeants.bfmtv.com/Philippe-SASSEIGNE-3360917/ ) aurait peut-être tout à y gagner.
J'ajoute au commentaire de Gilbert que le tremblement de terre de 1909, dit de Lambesc (Provence) a atteint le niveau de 6,2, et que statistiquement il risque de se reproduire tous les 100 ans.... Et la vallée du bas-Rhône est particulièrement exposée.....
Le colosse nucléaire est très fragilisé. Il nous appartient de lui livrer une bataille décisive. Nous sous-estimons nos forces. Nous devons surtout faire fi de nos divisions. La mobilisation générale dans l'unité est l'urgence. Le groupe de pression du nucléaire a très peur de la communication et des actions des "Anti Nuc". Continuons à nous battre contre nos adversaires, nous n'avons jamais été aussi prêt de la victoire !
Bravo et tout mon soutien au CAN SE et 84 !
Encore une fois de plus, les hommes et femmes jouent aux apprentis sorciers. Réveillez-vous et constatez que la science expérimentale est sans l'ombre d'un doute, une aberration pour l'humanité et tout le vivant. Revenons immédiatement sur les repères fondamentaux, une science qui s'inspirent de la métaphysique et autres observations de vrais scientifiques dont le mental n'est pas ravagé par un ego surdimensionné.
Il serait temps que les personnes matures et responsables prennent place et affirment leurs autorités dans le bon sens terme, sans mettre en péril la vie des autres,
La concertation est nécessaire, nous nous ne pouvons plus accepté de tels choix pour l'avenir de l'espèce humain, sinon nous courrons à notre propre disparition. Je crois en des femmes et des hommes de bon sens, qui ouvriraient la voie le plus juste possible comme : Albert Jacquard (décédé depuis peu), Hubert Reeves, Joël de Rosnay, Jacqueline Bousquet (décédée depuis peu) ET BIEN D'AUTRES...enfin des gens simples et qui osent se remettre en question, c'est l'essentiel.
. La Centrale Nucléaire du Tricastin et l’autoroute A7 sont à plus de 6 mètres SOUS le niveau du Canal du Rhône de Donzère-Mondragon.
. La digue nord de La Centrale Nucléaire du Tricastin constituée de remblais sablo-graveleux présente des signes de fragilité surtout en cas de séisme.
. Le barrage de Donzère-Mondragon situé à 1600 mètres en aval de la centrale nucléaire du Tricastin possède l’écluse la plus haute de France (23 mètres). Le 2 février 1998 à 12h45 la porte amont de l’écluse du barrage de Donzère-Mondragon d’une hauteur de 23 mètres a cédé provoquant une gigantesque vague déferlante, le marinier présent dans l’écluse est mort. La porte aval a résisté au choc, sans quoi, la Centrale nucléaire du Tricastin aurait été privée d’eau de refroidissement : sa prise d'eau se trouve à 1,6 km en amont de l'écluse devenue passante.
et les syndicats vont encore défendre le nucléaire ? VEULENT-ILS ËTRE COUPABLE DE COLABORATION ?
Il faut à tout prix sortir du nucléaire. Si la centrale du Tricastin saute c'est le département Vaucluse qui disparait de la carte de France.
Salut,
Juste pour préciser suite au commentaire de patatrak à propos de Malville. Il n'y a pas eu là bas que quelques points de sutures sur son crâne, mais aussi l'assassinat d'un jeune homme, Vital Michalon. Une grenade offensive jetée par la police lui a fait éclater les poumons.
Merci pour votre site et vos infos !
Selon une enquête d’opinion réitérée chaque année : 55% des Français estiment que l’ASN ne leur dit pas la vérité sur les risques nucléaires. (Un chiffre de défiance qui monte à 66% envers les journalistes, 88% envers le gouvernement et 92% envers « les hommes politiques » (pour les femmes la question n’est pas posée…).
Le passage de service ministériel à Autorité indépendante n’a pas changé grand chose à cette appréciation très négative.
ces réacteurs sont arrêtés, et on s'en passe très bien. Donc pas besoin de les relancer.
Arrêt définitif
Quand on sait que ce sont principalement des entreprises et ingénieurs de France qui ont installé la centrale nucléaire de Fukushima au Japon sur trois zones sismiques, faute d'une , on peut s'interroger sur l'endroit où se trouvaient la conscience professionnelle de ces gens-là !!!
Décidément, nous ( les populations) n'avons pas les mêmes valeurs !