Plainte de Areva contre la Coordination antinucléaire du Sud-est : Procès fixé au 30 août à Paris
Par admin le mardi 21 juin 2016, 00:48 - National - Lien permanent
2 ans après la plainte d'Areva pour bâillonner la liberté
d'expression des antinucléaires la date du procès devant le Tribunal
Correctionnel vient d'être fixée au 30 août prochain. Du riffifi en perspective au moment ou le nucléaire
tricolore et son ex-fleuron Areva est en déconfiture. Ne laissons pas bâillonner notre liberté d'expression et nos droits fondamentaux. Rassemblement le 30 août devant le palais de
justice de Paris.
__
Les faits
Le site internet militant de la coordination-antinucleaire-sudest.org (1) publie, voici deux ans, le 27 juillet 2014 un article critique stigmatisant le comportement des élus, notamment EELV, d'Avignon (Vaucluse) qui ne se sont pas opposés à la signature d'une convention entre Areva et la municipalité. Convention qui stipule que l'ex-géant du nucléaire octroie un « don » à la ville qui, en contre-partie, lui offre certains avantages publics, une tribune publicitaire, la mise à disposition de personnel communal et s'engage à ne pas critiquer le nucléaire. Cet article titré «Avignon : les élus EELV se couchent devant Areva » (2) dénonce le fait qu'alors que la municipalité d'Avignon reçoit cet argent sale, l'activité d'Areva engendre des atteintes à la santé publique et des morts un peu partout dans le monde, et notamment en vallée du Rhône (zone la plus nucléarisée d'Europe ou Areva fabrique et assemble, entre-autre, ses produits de fission atomique faussement nommé « combustibles »), au Japon par la présence du Mox (oxyde de plutonium et d'uranium) d'Areva au cœur du réacteur n°3 explosé de Fukushima, et ailleurs comme au Niger où Areva exploite des mines d'uranium dans les pires conditions sanitaires pour les travailleurs et les populations locales. Sans même évoquer l'utilisation de l'uranium, « moxé » ou pas, dans les réacteurs nucléaires en France et en d'autres pays. Avec rejets de radioactivité à la clef dans l'air et dans l'eau.
Alors que plus personne au monde n'ose plus affirmer que la radioactivité n'est pas dangereuse ni mortelle, l'article nommait dans son style sans concession et dénonciateur le « crime » sanitaire que représentent de telles activités.
15 jours plus tard, le 5 août 2014, Luc Oursel* (aujourd'hui décédé d'un cancer, il avait été ingénieur et contremaître dans les mines d'uranium d'Areva au Gabon) nouveau patron d'Areva en remplacement de Anne Lauvergeon (aujourd'hui mise en examen) dépose plainte avec constitution de partie civile du chef de diffamation publique envers un particulier (lui-même n'est pas ciblé mais le groupe qu'il dirige, oui).
Plainte contre un blogueur du site Médiapart qui a osé relayer l'article antinucléaire et plainte contre le site de la Coordination antinucléaire du sud-est qui a mis en ligne l'article dénonciateur.
L'article critique des antinucléaires sur EELV devient l'arme du lobby nucléaire contre... les antinucléaires ! Areva extrait quatre phrases de l'article à l'appui de sa plainte en diffamation:
. « Elle vient de signer une nouvelle convention de mécénat avec le géant de la mort nucléaire, Areva »,
. « une action culturelle locale pour des enfants alors qu'Areva n'hésite pas à contaminer et tuer ailleurs d'autres enfants comme à Fukushima »,
. « Pas un mot contre cette convention, pas une explication des crimes d'Areva un peu partout dans le monde et en vallée du Rhône, pas un appel à un peu d'éthique et de morale »,
. « Déjà a Avignon, l'an dernier, l'exposition « Egypte ancienne » avait reçu des milliers d'euros d'Areva, tandis que depuis 2012 Areva-Melox-Marcoule – fabricant et fournisseur du Mox de la centrale de Fukushima qui a explosée – est le partenaire officiel de « Avignon Tourisme » »
La Coordination antinucléaire a son style dénonciateur propre et ce n'est pas la première fois que le lobby nucléaire et ses entités (CEA, Areva, EDF) voire l'ASN et l'Irsn sont la cible de critiques argumentées et percutantes. Et ce depuis plus de six années.
Alors pourquoi maintenant ? Peut-être dans ce qu'entrevoyait en juillet 2015 un autre article de la coordination antinucléaire : « Le CEA possède 54,37% des parts d'AREVA, l'avant projet détaillé Astrid pour 2016/2019 doit être budgétisé cette année, ITER avance chaotiquement, l'EPR capote et fonce dans le mur, l'amendement CIGEO est passé au forceps du 49-3 dans la loi Macron,... » La bête est blessée, elle devient agressive. D'autant que « aucun organe d'information, à ce jour, à part la coordination, ne s'est permis de s'attaquer à la validité des travaux scientifiques publiés par le CEA, et ce à partir non de critiques externes, mais en montrant les erreurs et manipulations des propres travaux publiés par le CEA. » si ce n'est la CAN-SE. Et les sujets concernés sont loin d'être anodins car c'est sur eux que reposent tout le devenir du nucléaire en France et à l'export.
Une procédure sans queue ni tête, mais acharnée
Suite à la plainte d'Areva, une information judiciaire est donc ouverte le 26 novembre 2014 à la demande du Procureur de la République de Paris (soumis à l'autorité du gouvernement, l'Etat est actionnaire majoritaire d'Areva). Une enquête de la « Brigade de répression de la délinquance faite à la personne » est lancée. Pas moins. Une première audition conduite par la Vice-Présidente chargé de l'instruction débouche le 10 juin 2015 sur la mise en examen du blogueur ayant "imprudemment" relayé l'information que, au demeurant, Médiapart avait retiré de son site en moins de 24h.
Mais rien ne permet d'identifier l'auteur précis de l'article ni le Directeur de la publication originelle. Et pour cause : la coordination antinucléaire du sud-est est un collectif informel de citoyens qui luttent contre le nucléaire dans cette région et d'une façon générale pour l'arrêt immédiat et inconditionnel du nucléaire en France et dans le monde. Sans chef ni leader, sans structure, sans « directeur de publication ». Tout y est collectif.
Mais il faut quand même à l'appareil judiciaire un « coupable ». Alors on va cibler parmi tout le monde un individu et lui faire porter le chapeau. Une sorte d'otage.Ce sera celui qui a déposé chez l'hébergeur le « nom de domaine » du site internet. Un peu comme si le déposant de la marque Ikea ou de « le Figaro » ou « Libération » était le responsable des ficelles entourant les colis de serpillères ou de journaux livrées au magasin du coin de la rue. Evidemment difficile. Et absurde. Donc ça ne le fait pas et la juge d'instruction est en carafe.
Alors comme « déposant du Ndd » c'est râpé, on va tenter : « Directeur de la publication » . Bah pas possible il n'y en a pas. C'est peut-être une faute administrative mais pas un délit de diffamation. Des courriels de plusieurs militants l'expliquent au policier enquêteur. Ici c'est du collectif, chacun(e) à sa libre parole et tout est collectif.
Mais les ordres sont les ordres. Alors on va tenter : « auteur de l'article » ? pas possible non plus l'article n'est pas nommément signé et est … collectif. Eh oui, le collectif existe à côté du chacun pour soi, on vous dit. Et, jusqu'à nouvelle loi liberticide : ce n'est pas illégal.
Pot de terre contre pot de fer
Ce n'est pas que les antinucléaires se défilent et refusent d'assumer car ils ont un dossier d'accusation et de preuves épais comme le bras contre les têtes de ponts du nucléaire décadent et en décrépitude. Mais il ne faudrait pas glisser en douce vers des atteintes à la liberté d'expression pour faire la peau à toute contestation. C'est une question de principe. On ne négocie pas la liberté, elle se conquière et se défend à chaque instant.
Alors l'autorité va fouiner de toute part pour identifier quelqu'un. Au hasard. Tient pourquoi pas l'adresse électronique de connexion (IP) de la box à partir de laquelle un ordinateur aurait pu mettre en ligne l'article ? Ca ne veux pas dire que la box c'est l'individu ni que l'ordinateur c'est une personne mais allons-y quand même. Banco c'est trouvé ! Bah : non. L'adresse IP n'est pas celle de l'otage mais celle d'une association qui n'a rien à voir avec la Coordination antinucléaire du sud-est. Raté.
D'autant qu'à cette adresse postale il y a une flopée d'associations ou collectifs et de personnes qui y résident ou y ont leur siège. Car ici on est en zone de moyenne montagne, au pied du mont Ventoux, et la fracture numérique tant décriée par les gouvernements successifs est encore une réalité. Solidarité oblige, on se regroupe donc à plusieurs sur les rares points d'accès internet.Donc l'adresse IP c'est pas l'otage. D'ailleurs le "Jean" n'est même pas titulaire d'un abonnement internet, ni loueur d'une box de connexion, ni propriétaire d'un ordinateur. Il l'explique encore et encore le 18 novembre 2015 lors d'une deuxième audition devant la magistrate-instructrice.
On abandonne donc l'idée d'auteur mais on va quand même tenter de lui coller sur le dos la diffamation. Alors retour à la case « Directeur de la publication ». C'est bancal mais l'instruction va boucler l'information judiciaire sur sa mise en examen du chef de diffamation publique en tant que « Directeur de la publication » du site coordination-antinucléaire-sudest.net . Faux mais à la clef : le risque de 75 000€ d'amende et 1 an d'emprisonnement. La liberté d'expression coûte cher en France "démocratique" !
Défendre la liberté d'expression et le droit à la critique
La Coordination antinucléaire du sud-est appelle à se rassembler pour défendre la liberté d'expression : « Notre dossier d'accusation du nucléaire, de la destruction atomique, est prêt et solide. Nous ferons de ce procès liberticide une tribune de dénonciation du crime nucléaire civil et militaire. Que celui et celle qui ne veut pas détourner le regard, quitte sa tâche, son travail habituel pour se retrouver sous la bannière de la Liberté d'expression, ce mardi 30 août 2016 devant les grilles du palais de justice de Paris à 12h30 **. Nous avons besoin du soutien de chacun(e). En nous soutenant chacun-e défend son propre droit à une parole libre et indépendante. Ne courbons pas la tête, redressons-nous, indignons-nous, engageons-nous,»
__
(1) www.coordination-antinucleaire-sudest.org/
(2) 27/07/2014 : Avignon : les élus EELV se couchent devant Areva
* https://fr.wikipedia.org/wiki/Luc_Oursel
** Palais de justice de Paris, boulevard du Palais, Paris 1er (métro : Cité ou Saint-Michel ou Notre-Dame)
en savoir plus :
5/01/2015
Don d'Areva à la ville d'Avignon : il y avait bien des contres-parties. Les pièces à conviction.
31/07/2015
Pourquoi maintenant, pourquoi nous ?
28/10/2015
Ils témoignent pour nous, tandis que nous sommes de nouveau convoqués par la justice qui « envisage » notre « mise en examen »
27/11/2015
La coordination antinucléaire du sud-est est "mise en examen" sur plainte d'Areva
Commentaires
Qui laisse faire EDF pour construire un centre d'enfouissement de déchets radioactifs juste au Sud de la centrale de Bugey, alors que le permis de construire n'est ni délivré ni autorisé. Alors que les crédits pour le démantèlement des anciennes centrales sont débloqués, qu'attend EDF POUR COMMENCER CELUI DE BUGEY 1: dernière CENTRALE de la piètre filière "Gaz graphite Française". Arrêtée depuis des lustres.
AREVA , EDF veuillez adopter le profil bas face à la voix du peuple que vous indisposez. Pour qu'on ne s'éclaire plus à la bougie qu'attendez vous pour développer ,à grande échelle, les sources d'énergie douces ,au lieu de les dénigrer systématiquement.
Où sont paassés nos écologistes des années 70 du style Pofesseur Jacquard, René Dumont et consorts, vrais défenseurs de la nature ?
Il est dommage que les "écologistes" (à l'exception des écolos radicaux, voir le journal "la décroissance" et autres mouvements vrais) ne soient plus qu'un faire valoir du parti socialiste pro-nucléaire.
Franchement les amis il est temps de rafraîchir la mémoire à EELV et lui inidqure le combat à mener. Alors on y va ?
le site www.osezlesocialique.com demande l'arrêt définitif du programme électro nucléaire fasciste
Bon courage à vous tous : même si nous ne sommes encore que le pot de terre ....les choses peuvent changer ... Ne désespérons pas !
Le nucléaire est un crime contre l humanité
Urgence, changeons ce monde, lisez le livre interdit "Têtes à Flaques";
Politique, social, santé, éducation, religion, 650 pages pour vous prouver que tout est possible, pour le prix d'un paquet de cigarettes.
En ligne sur :
http://www.thebookedition.com/stats...
Ou tapez le titre dans la recherche.
(Ces 650 pages ne rapportent que 1€ à son auteur)
Et 365 jours / an : http://collectif-rec.20minutes-blog...
L'exploitation de l'atome constitue un crime contre l'humanité parce que personne ne sait la maîtriser, parce qu'elle occasionne régulièrement des catastrophes jusqu'à l'anéantissement planétaire et parce que l'omertà est savamment organisée autour d'elle. Silence gêné de ses exploitants mais surtout silence sépulcral des états complices.
Seule la Coordination Antinucléaire du Sud-est a eu le courage de dénoncer ces agissements mortifères et c'est pour cela que AREVA et l'état français, via sa justice (injustice?), veulent la faire taire en la décapitant et en l'épuisant financièrement.
Cette stratégie est éculée mais toujours quelquefois efficace, surtout en système dictatorial.
A nous tous citoyens de choisir entre détourner la tête au nom de notre électricité produite à partir de centrales nucléaires ou de nous battre pour défendre notre droit à la vie avec le développement d'autres énergies et la liberté d'expression.
Arrêt total et immédiat du nucléaire!
Le 30 août à Paris, Jean va se retrouver seul sur le banc des accusés face à Areva.
Sa lutte est la nôtre.
Un petit mot de soutien, cela fait toujours du bien.
Victor du CAN84
Quand ils sont venus chercher...
«Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit,
je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit,
je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs, je n’ai rien dit,
je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté,
je n’étais pas catholique.
Quand ils sont venus me chercher, il ne restait personne pour protester et me défendre.»
Pasteur Martin Niemöller
Je viens d'apprendre que vous étiez convoqué le 30 août à Paris pour raison judiciaire.
Je connais votre engagement et votre abnégation pour l'intérêt collectif, et je vous adresse mes encouragements et mon soutien.
S'il vous semble, en la circonstance, que de meilleurs moyens de soutien qu'un simple courriel, doivent être mis en oeuvre faites le nous savoir.
Cordialement. Enzo
Cher Jean,
Victor a parfaitement raison, on manque totalement de solidarité, moi le premier.
Mais en cet instant, j’ai une pensée pour toi, pour ton dévouement de longue date à une cause véritablement essentielle et primordiale.
Alors merci pour tout ce que tu as fait, merci pour ce combat que tu mènes, merci pour essayer de défendre ce qui reste d’humanité chez l’être humain d’aujourd’hui, merci pour avoir les couilles de monter au front.
Alors oui, disons-le, le nucléaire est un crime ! C’est vrai.
Et ceux qui font fonctionner cette industrie, ceux qui travaillent chez Areva sont des assassins en puissance !
Encore merci.
Robert
la solidarité humaine est finalement ce qui nous reste de vie en nous...
çà fait plaisir de lire ces 10 textes d' encouragements et de sentiments d' estime exprimés, mais....est-ce que çà a valeur d' engagement à être présent devant le Palais de Justice aux côtés de Jean le jour J ?Donc, nous serions jusqu' ici une dizaine ? Merci de me rassurer!
Michelle
Salut Jean,ceux qui ne dénonce pas le crime atomique sont à minima complices,voire collabos.pareil pour,en vrac, le capitalisme, la loi travail,le vote soi disant"démocratique" de nos soi disant "dirigeants",le travail salarié,etc,etc etc.Changeons le monde pour sauver notre planète des mains des malfaisants.Tu as mon soutien et mon amitié.JL.
Bonjour , dans "Le livre noir de l'environnement " d'Henry Augier ed Alphée ,ce docteur d'état ,professeur d'université ,intitule le chapitre 17 "une horreur :la pollution radioactive " ,l'arme nucléaire :une abomination ",l'article fait état ensuite des accidents ,des incidents ,inventaire des morts et des maladies radio induites , la lecture de l'ouvrage a du échapper a Areva ,sinon pourquoi ne pas traduire l'auteur en justice ,pour atteinte a l'image du nucléaire ou criminalisation de l'industrie ,puisqu'il est dit que cette industrie a provoqué des morts..Je soutiens sans hésiter les lanceurs d'alerte sur le nucléaire ,heureusement qu'il y en a ,alors un autre monde est possible ,
il n’est pas normal que Jean seul face à AREVA. Je suis avec toi, nous sommes avec toi. Le combat contre la pieuvre venimeuse AREVA est légitime, c’est aussi notre combat. Me permets-tu d’écrire un mot sur Facebook à ce sujet ?
il faut savoir dire l’ignominie de ces gens du nucléaire qui mettent leurs intérêts particuliers sur la balance contre la vie de la collectivité. il faut dire le mensonge par omission et la désinformation du secteur nucléaire. il faut dire les moyens disproportionnés du secteur nucléaire face à ses opposants qui sont dans un combat légitime.
merci de tout ce que tu voudras faire et dire
Amitiés
Les "nouvelles technologies" ou "nano-technologies" sûrement avec des idées intéressantes , Mais il faudrait savoir de quoi l'on parle et surtout savoir si l'on y incorpore des molécules radioactives très néfastes pour nous et nos descendants . Et , de ce que j'en ai compris , c'est justement avec l'incorporation de substances radioactives dangereuses sur des durées non comptables . Si c'est çà honorer la science , c'est à dire faire n'importe quoi en laissant les dirigeants financiers et autres non coupables d'office , ne s'intéresser qu'au court terme !!!!. Je rappelle qu'en 1972 , j'avais presque 20 ans , il était communément admis ( y compris dans les milieux universitaires , que la maîtrise du nucléaire serait acquise sous 20 à 25 années . C'était l'époque où les français avaient été parait-il "invités" à se prononcer pour ou contre le nucléaire. Depuis , c'est de Caribe en Sylla ... Et c'est peu dire !!!!Au fait , combien de, peut-être, centaines de millions de victimes par maladies plus ou moins fatales ? C'est vrai que la deuxième guerre mondiale a fait entre 40 et 52 millions de morts en six années !!! Le nucléaire a peut-être bougé les victimes des rapports de force : en les mettant essentiellement du côté des civils innocents !!!!
Bonjour Jean,
Nous tenons à te faire part de notre plus grand soutien, à un moment où la liberté d’expression contre le lobby atomique, est encore une fois bafouée dans l’attaque de ta personne.
Nous voulons te faire savoir que nous sommes complètement solidaires et que ton combat est évidemment le nôtre.
Nous nous interrogions dans notre précédent communiqué si « nous avions encore le droit d’exprimer notre opposition à cette « raison d’Etat » qui se cache derrière cette manœuvre, manœuvre sans doute destinée à masquer la quasi déroute financière d’un acteur important de la filière nucléaire qui a grand besoin de faire oublier sa faillite et de se repeindre ….en vert !? »
Nous savons Jean, que tu passeras en jugement le 30 août à Paris ; nous sommes prêts le cas échéant à répondre à une demande d’aide financière dans la mesure de nos moyens. En fonction de la décision rendue...
Il n’est pas encore certain que nous puissions nous déplacer de façon significative à Paris mais nous allons relayer l’information auprès de nos adhérents, et également demander au réseau de largement diffuser.
De la part de nous tous, Jean, reçois notre soutien fraternel.
Pour tout le bureau SDN Bugey
Jean-Pierre Collet