Dirigeants du nucléaire français : ils avouent leurs mensonges meurtriers et dissimulations criminelles
Par admin le jeudi 7 mai 2015, 12:05 - National - Lien permanent
Voilà une "investigation" choc au cours de laquelle l'ancien Président d'EDF et actuel Président d'honneur de l'entreprise, Marcel Boiteux, avoue qu'EDF a dissimulé lors de l'accident nucléaire de la centrale de Saint-Laurent des Eaux ( Loir et Cher ) des rejets mortels de plutonium dans la Loire. Autre démonstration des mensonges de l'ex-Pdg d'Areva cette fois, Anne Lauvergeon, : les déchets radioactifs sont loin d'être recyclés et s'entassent tant à La Hague qu'au Tricastin alors que leur volume, qui ne cesse de croître, est bien loin de tenir que dans une seule piscine mais nécessitent l'équivalent de 183 piscines olympiques. Et l’État était et est dans le coup tordu ...
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Voilà une "investigation" choc (reportage de Canal+) au cours de laquelle l'ancien Président d'EDF et actuel Président d'honneur de l'entreprise, Marcel Boiteux, avoue qu'EDF a dissimulé lors de l'accident nucléaire le 13 mars 1980 à la centrale de Saint-Laurent des Eaux ( Loir et Cher ) des rejets mortels de plutonium dans la Loire. Une atteinte délibérée à la santé et à la vie des habitants qui illustre ce que la Coordination antinucléaire du sud-est dénonce depuis de longue date: le nucléaire est un coup d’État techno-scientiste militaire contre le peuple. Autre démonstration : les mensonges d'Anne Lauvergeon (ex-Pdg d'Areva) cette fois. Les déchets radioactifs ne sont pas recyclés et s'entassent tant à La Hague qu'au Tricastin et leur volume est bien loin de tenir dans une seule piscine mais nécessite en fait, rien qu'à ce jour, l'équivalent de 183 piscines olympiques.
Avec de tels aveux, peut-on encore croire à l'innocuité affirmée des faibles doses permanentes de radioactivité rejetées jour et nuit par chaque installation nucléaire ? Peut-on croire que tous les incidents et accidents nucléaires sont déclarés à l'ASN comme la loi oblige les exploitants, du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA), d'Electricité de France (EDF) et de la nouvelle entreprise ex-Société des participations du CEA (CEA-Industrie et ses nucléaire trois groupes COGEMA, Framatome et Technicatome) devenue Areva (du nom d'une abbaye espagnole située à Arévalo cher au coeur de sa Présidente) ?
Peut-on décemment continuer à accepter de servir de cobayes à la secte des adorateurs de la destruction atomique civile et militaire ? Les salarié-es d'Areva ont tout intérêt à ne pas négocier la longueur de la chaîne qui les maintient en première ligne de la folie meurtrière mais à rompre définitivement cette chaîne en exigeant des reconversions professionnelles de toute urgence.
L'Observatoire du Nucléaire, que la Coordination antinucléaire du sud-est soutient, a décidé de porter plainte contre EDF.
///html ///(lien de sauvegarde ici en cas de disparition du reportage sur youtube )
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