Face à la plainte d'Areva : soirée de soutien à la coordination anti-nucléaire du sud-est
Par admin le jeudi 12 mars 2015, 10:14 - Vaucluse - Lien permanent
La riposte s'organise face à la
dictature nucléariste et aux atteintes à la liberté d'expression
perpétrées par le lobby nucléaire. Une première soirée de
soutien aux antinucléaires poursuivis en justice par Areva s'est
déroulée ce 6 mars 2015 à Mérindol en Vaucluse
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Cette soirée (1), placée sous le signe de la défense de la liberté d’expression et de la solidarité avec la coordination antinucléaire du Sud-Est a réuni une cinquantaine de personnes qui, pendant plus de 3 heures, ont échangé et débattu sur la nécessaire action contre les méfaits nocifs de la nucléocratie.
Une première pour cette soirée-débat
axée sur les mensonges du nucléaire et ses atteintes à la liberté
d’expression illustré actuellement par la plainte d'Areva contre
la coordination antinucléaire du sud-est (voir notre article). Pas
de diffusion de film mais, en introduction, un enregistrement audio
d'entretien avec les auteurs du livre « Le gouvernement par la peur
au temps des catastrophes » (Edition la Roue) précédemment diffusé
sur « Radio Galère » (2). Ce témoignage montre comment
les gouvernements et le lobby nucléaire dissimulent la vérité et
manipulent les populations aux dépens de leur santé.
25 ans après Tchernobyl et 4 ans après Fukushima, l’État et les nucléocrates, n’ont cessé d’affiner leurs méthodes, pour obtenir l’assentiment des populations, leur faire accepter le risque nucléaire comme un mal nécessaire. Cette fabrique du consentement s’accompagne aussi d’une répression accrue contre toute critique radicale du nucléaire.
En France, la Coordination Antinucléaire du Sud-Est est poursuivie en justice par l'une des figure de proue de la destruction atomique Areva, pour avoir dénoncé la pénétration de ce lobby auprès d’élus, alors que le crime sanitaire du nucléaire se poursuit à Fukushima et en vallée du Rhône.
En France et dans le monde, le nucléaire a le droit de tuer mais on n’a pas le droit de le dire. Et le lobby nucléaire est prêt à tout pour faire taire l'expression libre et critique. Le procès intenté par Areva contre les militants antinucléaires du sud-est ne doit pas rester de l'ordre du « confidentiel » car il illustre comment et pourquoi l'ordre nucléaire porte atteinte à la République, aux libertés, à la démocratie. Et pourquoi il faut le bannir de nos vies. La liberté est un combat dans lequel chacun-e doit prendre place (3).
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organisée par l'association « AME » et le Collectif Mérindol des Landes www.plus1hectare.org / - vidéo-reportage sur
http://youtu.be/Aj59LdOaQ8Qwww.radiogalere.org 88.4 FM Marseille (émission "demie-heure radioactive")
vous souhaitez organiser une manifestation de soutien avec la présence de la CANSE : contact@coordination-antinucleaire-sudest.net
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