Areva : chronique ordinaire et sordide d'incidents nucléaires en France
Par admin le mardi 20 janvier 2015, 18:37 - National - Lien permanent
Areva dispute à EDF le leadership du nucléaire en France et pas qu'au niveau des difficultés financières, des retards de chantiers, des annonces de nouveaux marchés qui ne voient jamais le jour, des rejets de radioactivité dans notre bien commun planétaire, l'air et l'eau, mais aussi pour ce qui concerne les incidents nucléaires sur leurs installations respectives. Tout cela reste souvent du domaine confidentiel ou pour le moins ne conduit pas les intéressés à en faire grande publicité. Notre site militant et lanceur d'alerte brise une nouvelle fois la loi du silence dont ces pudiques recouvrent l'esprit des citoyens.... Aujourd'hui : place à Areva.
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Depuis plus de 50 ans le lobby nucléaire s'est accaparé les rouages de l’État, des Ministères et des administrations pour contrôler la République et imposer au pays l'ordre nucléocrate*. Habitués à distiller leur propagande au même rythme que les rejets de leur radioactivité mortelle issue de leurs installations nucléaires en tout genre, ceux qui se revendiquent comme leaders en costume trois-pièces de cette "grandeur" n'ont pas, selon l'expression populaire bien connue, le "cul bien propre". A la clef de leurs agissements d'autorité et d'auto-promus imbus de leur pouvoir scientiste et militaro-technocratique : des contaminations, irradiations, des blessés et des morts. Sur la planète et en France même.
La liste des événements et incidents nucléaires que nous publions ci-dessous n'est pas exhaustive. Elle n'est pas non-plus le produit de l'imaginaire délirant de quelques hurluberlus barbus adeptes de la grotte et de la lampe à huile. Elle émane de la sacro-sainte - et vénérée par certains - Autorité de Sûreté Nucléaire. Des gens de rigueurs et d'ordre dit-on, bien que le parcours de formation et professionnel de ceux-là ressemble étrangement parfois à celui de ceux qu'ils sont en charge de contrôler. Mais, proche du départ à la retraite, quelques uns en viennent à lâcher le morceau ainsi que leurs réflexes conditionnés; tel l'ancien Président de l'ASN, André-Claude Lacoste, qui avoua il y a peu devant une commission publique qu'on ne pouvait plus exclure une catastrophe nucléaire en France malgré toutes les dispositions techniques envisagées.
La présentation des incidents nucléaires dans les installations d'Areva n'intègre pas malheureusement sur le site internet de l'ASN tous les incidents (on peut raisonnablement penser que dans la culture du silence et du secret tous ne sont pas mentionnés ou déclarés) : comme les blessés, les morts, les contaminés - travailleurs et populations - notamment autour et dans les mines d'extraction de l'uranium telle celle du Niger. Certains documents internes élaborés à la demande des syndicats révèlent aussi en France, par exemple, que près de 30% des salariés d'un site nucléaire sont contraints, face à la violence de l'exploitation salariale imposée par la rentabilité économique et le profit à court-terme, d'avoir recours aux anxiolytiques voire à la "fumette".
Incidents nucléaires cumulatifs, contaminations et mort de salariés, rejets quotidiens de toxiques radioactifs
. Le 9 décembre 2014 : Non-respect d’une exigence de sûreté-criticité. Un dépassement du taux maximal d’enrichissement de l’uranium en isotope radioactif 235 se produit dans l’unité Sud de l'usine Areva d’enrichissement de l’uranium située sur les communes de Bollène (Vaucluse), Pierrelatte et Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme). Le taux n'est pas autorisé par la réglementation (RGE) car un taux d’enrichissement trop élevé lorsqu'une masse de matière fissile trop
importante est rassemblée est susceptible d'entraîner une situation de criticité c'est-à-dire le démarrage d'une
réaction nucléaire en chaîne. L'ASN découvre ainsi que l'objet concerné a été transféré à
l’intérieur du site nucléaire d’Areva au Tricastin dans un emballage
dont le certificat de conformité n'autorise pas cet acte. Areva n'avoue à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) cet incident qui vient d'avoir lieu à l'Usine Georges Besse II de séparation des isotopes de
l'uranium par centrifugation et de Transformation de substances radioactives
(SET) que le 17 décembre 2014.
Incident classé au niveau 1 de l’échelle INES (échelle internationale des évènements nucléaires), qui compte 7 niveaux. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-d-une-exigence-de-surete-criticite . Le 9 décembre 2014 : Fuite d’une solution de nitrate d’uranyle radioactif, défaillance de la première barrière de confinement et 3 salariés au moins menacés. Dans les installations de l’usine TU5 (Installation TU 5 et W, usine AREVA NC) de transformation de substances radioactives au Tricastin (Vaucluse-Drôme) une fuite a conduit au déversement de 3,5 m3 d’une solution de nitrate d’uranyle dans la rétention prévue à cet effet et dont une partie s’est écoulée dans un couloir adjacent et dans un local situé au niveau inférieur. Une rupture d’une bride sur un circuit contenant le nitrate d’uranyle en serait à l'origine. Dans cette installation Areva transforme le nitrate d’uranyle issu des opérations de retraitement des produits usés de fission radioactive, d'une forme liquide, en oxyde d’uranium (U3O8 - trioxyde d'uranium) une forme de poudre radioactive.
La solution de nitrate d’uranyle chaude a dégagé des vapeurs nitreuses,
absorbés ensuite par le système de ventilation avant d’être rejetées
dans l'air par la cheminée de l’installation TU5. Ces vapeurs ont
conduit au dépassement de la concentration en oxydes d’azote (NOx)
autorisée pour les rejets de l’installation en fonctionnement normal,
pendant environ une heure.
Trois salariés qui travaillaient dans le local concerné et à proximité, bien que munis d’équipements de protection individuelle (masques et tenues de protection) ont été évacués et conduits au service médical du site pour y faire l’objet d’une vérification de contamination. L’installation a du être isolée et les locaux évacués immédiatement.
Pour l'ASN, préalablement à la remise en service de l’installation, AREVA NC doit assainir les locaux et réparer d'urgence l’équipement à l’origine de la fuite. Une analyse approfondie de l’origine de l’événement et de son déroulement est exigée par les contrôleurs. En raison de la défaillance de la première barrière de confinement de la matière uranifère, l’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Fuite-d-une-solution-de-nitrate-d-uranyle-dans-les-installations-de-l-usine-TU5
. Le 2 décembre 2014 : Non-respect des règles d’entreposage de 4 bombonnes (bouteillons) de matière radioactives uranifère dans l'usine Areva FBFC et CERCA de fabrication de produits radioactifs située sur la commune de Romans-sur-Isère (Drôme). Cet incident, constaté par un salarié dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 novembre, concerne l’installation nucléaire de base dédiée à la
fabrication d'éléments "combustibles" standards utilisés dans les
réacteurs à eau sous pression. La matière nucléaire utilisée dans cette
installation est de l'uranium enrichi à un taux maximal de 5%.
Les "bouteillons" entreposés au sol n’étaient plus éloignés les uns des autres de la distance obligatoire minimale de sécurité de 60 cm afin d'éviter une possible criticité (réaction en chaîne). D’après Areva-FBFC il semblerait que les 4 bouteillons de matières radioactives ont été accidentellement déplacés lors de la manipulation d’un chariot, sans que leur déplacement n’ait été détecté. En raison du dépassement d’une limite de sûreté relative à la prévention du risque de criticité, l’incident a été classé par l'ASN au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-des-regles-d-entreposage-de-bouteillons-de-matiere-uranifere
. 22 novembre 2014 : Non-respect d’une règle de contrôle par "modération" pouvant conduire à une situation de criticité (déclenchement incontrôlé d’une réaction nucléaire en chaîne). Le défaut de culture de sûreté de l'usine de fabrication de substances radioactives Mox (improprement appelé "combustible" nucléaire) d'Areva-Melox à Marcoule (Gard) a encore frappé. Les règles générales d’exploitation de l’installation imposent la vérification du respect des limites autorisées en produits hydrogénés. C'est la moindre des choses. Mais pas ici car on passe outre. Ce n'est que lors de la recherche de l’enregistrement de cette opération
dans l’outil permettant le suivi des quantités de produits hydrogénés
présentes dans les boîtes à gants (espace confiné de manipulation de
produits toxiques mortels radioactifs) qu'Areva s'aperçoit de l'oubli... L'ASN se fâche : 'Cet évènement met toutefois en évidence un défaut de culture de sûreté
dans la mesure où un paramètre d’exploitation qui garantit la marge
prise pour assurer la sûreté de l’installation n’a pas été respecté et
contrôlé. AREVA NC doit transmettre à l’ASN sous deux mois un rapport
d’analyse complet pour identifier l’origine de ce dysfonctionnement et
présenter les mesures correctives prises afin d’éviter qu’il ne se
reproduise." En raison du non-respect d’une règle de criticité, l’ASN classe cet
évènement significatif au niveau 1 de l’échelle INES, graduée de 0 à 7
par ordre croissant de gravité. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-d-une-regle-de-criticite-relative-au-controle-par-la-moderation et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/127129
. 23 octobre 2014 : des tests d’étanchéité obligatoires de cylindres de transport de l’hexafluorure d’uranium (UF6) non-conformes à la réglementation dans l'installation TU 5 et W (usine AREVA NC de transformation de substances radioactives au Tricastin (Vaucluse-Drôme). Lors des opérations de maintenance périodique obligatoire de 160
cylindres de transports de matière radioactive 30B et 48Y, la pression utilisée
s'est révélée être inférieure aux 6,9 bars exigés par la réglementation, rendant donc caducs les résultats des tests d’étanchéité. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Ecart-reglementaire-lors-de-la-maintenance-de-colis-destines-au-transport-d-hexafluorure-d-uranium et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/126721
. 2 octobre 2014 : Découverte d'un entreposage d'uranium clandestin dans une armoire de stockage de matériel à l'usine Areva-FBFC de Romans-sur-Isère (Drôme) dédiée à la fabrication d'éléments combustibles pour les réacteurs de recherche. Cette armoire qui n’est évidemment pas un lieu autorisé d’entreposage de la matière
uranifère a donc accueilli (pendant combien de temps ?) de la poudre uranifère et des plaques métalliques d’uranium. A la bonne franquette. La matière nucléaire utilisée ici est de l'uranium très enrichi et les éléments combustibles fabriqués dans cette installation sont
composés d’assemblages de plaques de matières métalliques et uranifères
de différents formats. Les activités de l’atelier ont été suspendu et l'ASN a décrété qu'elle
ne reprendront pas tant que l’inventaire en cours ne sera pas terminé et
que des mesures de renforcement du suivi des entreposages n’auront pas
été prises. C'est la moindre des choses. L’incident a été classé au niveau 1
de l’échelle INES.
Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Ecart-aux-regles-d-entreposage et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/126374
. 18 septembre 2014 : Non-respect des dimensions de certaines plaques de combustible nucléaire et du nombre entreposé pouvant entraîner un processus de réaction en chaîne critique au sein de l'usine Areva FBFC et CERCA de fabrication de
combustible et de substances radioactives à Romans-sur-Isère (Drôme). Afin de prévenir les risques de criticité (réaction en chaîne nucléaire incontrôlée) le nombre maximal de plaques d’éléments combustibles pouvant être entreposées ensemble dans un casier d’entreposage est limité en fonction des dimensions des plaques qui évoluent aux différentes étapes de la fabrication. Sur les 21 plaques présentes dans le casier, 9 ne respectaient pas les dimensions requises pour être entreposées de cette façon. Et ces plaques avaient été fabriquées en... 2002 sans plus être conforme aux obligations adoptées en 2006. Autrement dit, depuis des années, aucune vérification de conformité des entreposages anciens n'avait été effectué. En raison du dépassement d’une limite de sûreté relative à la prévention du risque de criticité, l’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Dimensions-de-certaines-plaques-combustibles-entreposees-en-casier-en-ecart-au-referentiel
et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/126094
. 2 septembre 2014 : Non respect de la densité maximale en uranium prescrite pour la
fabrication et le transport d'éléments combustibles afin de prévenir les risques de criticité dans l'usine
Areva-FBCF de Romans-sur-Isère (Drôme). Dans le cadre du renouvellement de l’agrément d’un type d'emballage de transport d’éléments combustibles, AREVA FBFC s’est aperçu inopinément que la densité maximale prescrite par le rapport de sûreté pour les éléments combustibles du Réacteur à Haut Flux (RHF) de l'Institut Laue-Langevin (ILL) à Grenoble (Isère) n’était pas respectée pendant la fabrication et le transport de ces éléments. Aucun contrôle n'a porté sur la densité malgré les prescriptions du rapport de sûreté (densité de 1,13) ce qui a conduit a une densité supérieure à la sécurité. L’événement serait dû à une erreur de retranscription du rapport de sûreté dans les documents opérationnels. A quoi tient la vie de la planète... Après la détection de cet événement, la production et l’expédition des éléments combustibles RHF ont été suspendus et l’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-de-la-densite-maximale-en-uranium-prescrite
et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/125851
. 19 août 2014. Non respect pendant 3 mois de l’agrément international de transport de cylindres (
type « 48Y ») vides obligeant au contrôle des
pattes de levage de manutention
et d'arrimage des conteneurs. Installation TU 5 et W (usine AREVA NC) de Transformation de substances radioactives - AREVA-Tricastin. En décembre 2013 une patte de levage dessoudée sur un cylindre « 48Y » sur le site de Pierrelatte (26) a été découverte et un nouvel agrément international de transport des cylindres a imposé à compter du 24 juin 2014 la réalisation de contrôle visuel systématique des quatre pattes de levage de chaque cylindre avant son transport. AREVA-Tricastin s'est rendu compte qu'elle ne mettait pas en œuvre la nouvelle disposition de l’agrément de transport quand le destinataire affolé d'un cylindre défectueux a pu constater une patte de levage détériorée. Pas moins de 9 expéditions avaient été réalisées dans ces conditions . En raison du caractère générique de l’évènement et d’un défaut de culture de sûreté, l'ASN a classé l'incident au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-de-l-agrement-international-de-transport-de-cylindres-de-type-48Y-vides et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/125695
. 16 juin 2014 : Humidité en excès, supérieure à la valeur maximale de 3% exigée par la réglementation avec risque de déclenchement d'une réaction en chaîne atomique dans des bouteillons de poudre d’uranium enrichi en sortie des deux cyclofiltres. Dans l’installation nucléaire de base (INB) Areva-FBFC dédiée à la fabrication d'éléments
"combustibles" standards utilisés dans les réacteurs à eau sous pression, la matière nucléaire utilisée est de l'uranium
enrichi à un taux maximal de 5%. Afin de prévenir les risques de criticité, le taux d’humidité présent dans les matières fissiles est limité. Cet événement n’a pas été détecté lors des actions précédentes de vérification de la conformité des bouteillons produits par les cyclofiltres. En raison du dépassement de la limite de sûreté relative à la prévention du risque de criticité, l’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Presence-d-humidite-en-exces-dans-des-bouteillons-de-poudre-d-uranium-enrichi et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/121069
. 15 mai 2014 : 4 fûts de solvant au lieu de 4 fûts de diluant dans une cuve de préparation de réactifs pouvant générer un risque d'explosion, non-respect de la réglementation à l'usine de traitement d'éléments combustibles irradiés provenant des réacteurs nucléaires à eau ordinaire (UP3 A) et de transformation de substances radioactives chez AREVA-La Hague. La teneur en tributylphosphate (TBP) d’une solution utilisée pour le
traitement des combustibles usés a augmenté contrairement aux exigences
des règles générales d’exploitation. Cette teneur doit être maintenue à
des niveaux faibles dans plusieurs unités des ateliers T2, T3 et T4 en
vue de prévenir tout risque d’explosion. Le TPB permet, par un phénomène
d’échange liquide-liquide, d’extraire sélectivement les éléments
chimiques comme l’uranium et le plutonium et de les séparer des produits
de fission. Un risque de décomposition exothermique du TBP en milieu
acide et en présence de nitrates peut apparaître à partir d’une
température de 130°C. Ce phénomène peut conduire à une explosion. Ce n'est que 5 jours plus tard que l'erreur a été détectée. Ce non-respect des règles générales d’exploitation a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-des-RGE-Depassement-limite-de-la-teneur-en-solvant-d-une-solution et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/120714
. 23 avril 2014 : Inversion et découpe d’un conteneur contenant de la poudre d’uranium enrichi alors qu'il devait être vide de tout uranium et finir en déchet dans l'usine AREVA FBFC de fabrication de combustible située sur la commune de Romans-sur-Isère (Drôme). Les conteneurs métalliques contaminés et hors d’usage doivent être vidés
avant leur découpe dans un sas et conditionnement comme déchets
nucléaires. Un des deux salariés affectés à cette tâche a constaté que
le conteneur en cours de découpe était rempli de produits fissiles. En
fait les deux conteneurs pleins n’étaient pas des conteneurs rebutés.
Les opérations sur les deux conteneurs ont été immédiatement
interrompues et le conteneur qui avait été découpé a été confiné. Un
événement similaire s’est déjà produit en 2009. La récurrence de ce type
d'incident a conduit l'ASN a classer cette situation au niveau 1 de
l’échelle INE. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Decoupe-accidentelle-d-un-conteneur-contenant-de-la-poudre-d-uranium-enrichi et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/119661
. 19 mars 2014 : Déraillement de la loco d’un convoi d’uranium "appauvri"
(U3O8) sur les installations TU 5 et W de transformation de substances
radioactives en sortie du site nucléaire du Tricastin-AREVA
(Drôme-Vaucluse). Les colis d'uranium n'ayant pas été endommagés, LASN a
été conduite à classer cet "incident" au premier niveau 0 sur l'échelle
INES. Pour la prochaine fois on ne connait pas encore le score. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Sortie-des-rails-sur-quelques-metres-du-locotracteur-d-un-convoi-d-uranium-appauvri et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/118461
. 18 mars 2004 : Non respect de la limite en teneur d'Américium 241 radioisotope descendant du Plutonium dans l'atelier de technologie plutonium (ATPu) de fabrication ou transformation de substances radioactives du CEA à Cadarache (Bouches-du-Rhône),
installation gérée par AREVA. Dans l'installation gérée par AREVA étaient réalisés des éléments
combustibles MOX pour les réacteurs à eau pressurisée et ce jusqu'en juillet 2003, date de l'arrêt de ses fabrications industrielles ici. Afin de limiter le niveau d'exposition des travailleurs dans les conditions "normales" d'exploitation de l'atelier, la teneur en Américium 241 (période radioactive de 432ans), radioisotope descendant du Plutonium, était limitée à 2% de la masse totale de Plutonium mise en oeuvre. Or lors du traitement de rebuts de fabrication, un dépassement de cette limite a été effectué jusqu'à 3%. Soit 50% supérieur aux autorisation. Cet "événement" a été classé au niveau 1 de l'échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-de-la-prescription-technique-limitant-la-teneur-en-Americium et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/119587
. 26 février 2014 : Dépassement de 80% de la limite de masse de matière uranifère fissile autorisée entraînant un risque de criticité dans l'usine de fabrication de combustibles nucléaires et de substances radioactives Areva-FBFC spécialisée dans la fabrication d'éléments combustibles pour les
réacteurs de recherche. La matière nucléaire utilisée dans cette
installation est de l'uranium très enrichi, sur la commune de Romans-sur-Isère (Drôme). Les éléments combustibles fabriqués dans cette installation sont
composés d’assemblages de plaques de matières métalliques et uranifères
de différents formats. Une fois le laminage terminé, la procédure exige
que les deux lots de plaques soient disposés sur deux tables (ou « unité
de travail ») différentes et non sur la même table afin de prévenir les
risques de criticité. Ces dispositions doivent permettre de limiter les
quantités de matières fissiles présentes simultanément au même endroit.
La limite est de 1kg par unité de travail mais une quantité
de 1876 grammes de matières fissiles s'y est retrouvée. L’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Depassement-de-la-limite-de-masse-de-matiere-uranifere-fissile-autorisee-sur-une-unite-de-travail2 et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/117219
. 15 janvier 2014 : Fuite d’air au niveau du système de freinage d’un wagon transportant des colis d’uranium appauvri en provenance de Areva-Tricastin (Installation TU 5 et W de transformation de substances radioactives) et à destination de Vlissingen aux Pays-Bas. Le train a été immobilisé en gare de triage de Drancy Le Bourget (Seine-Saint-Denis) et le wagon défectueux a été réparé et est reparti le lendemain tandis que les six autres wagons du convoi avaient poursuivi leur route. Classé provisoirement au niveau 0 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Dysfonctionnement-affectant-un-wagon-transportant-quatre-colis-d-uranium-naturel-appauvri et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87831
. 23 décembre 2013 : déraillement d'un wagon de déchets radioactifs ("combustible" nucléaire usé) en gare de Drancy Le Bourget (Seine-Saint-Denis), en provenance de la centrale nucléaire de Nogent sur Seine et a destination de l’usine AREVA La Hague. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Incident-de-transport-de-Drancy-inspection-de-l-ASN-mise-a-jour et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87826 et http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Incident-affectant-un-transport-de-combustibles-uses-par-voie-ferroviaire et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87825
. 9 septembre 2013 : Blocage d'une source radioactive de Cobalt60 (60Co) et 11,2 TBq de radioactivité dans un bunker de l'établissement AREVA NP de Saint Marcel (71). Après un contrôle radiographique par gammagraphe de type GMA 2500, muni
d’une source de 60Co d’une activité de 11,2 TBq conduit dans un des
trois bunkers de l’établissement, la source radioactive est resté bloquée sans regagner son bloc de protection et sa position de sécurité. L'accès au bunker a été condamné. Un premier examen n’a pas permis d’identifier les causes du blocage de la source radioactive, puis différentes hypothèses ont été émises sans plus de validation. Classement au niveau 0 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-hors-installations-nucleaires/Incident-de-gammagraphie et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/94525
. 11 novembre 2013 : Fuite de 30 kg d’uranium dans un local d’intervention au sein de l'installation d'assainissement et de récupération de l'uranium SOCATRI-AREVA-Tricastin (Vaucluse). Lors du retournement du fût contenant du diuranate de potassium (issu du traitement des effluents uranifères ) pour sa vidange, ce dernier a basculé en
dehors de la trajectoire prévue, ce qui a entraîné le percement de
l’enveloppe en vinyle qui assurait le confinement de la matière
radioactive et a conduit à la dispersion d’environ 30 kg d’uranium au sein du local. Areva a tenté de minimiser l'incident nucléaire mais une analyse approfondie des causes et de la gestion de cette situation
dégradée a mis en évidence des lacunes en matière de culture de sûreté
et de radioprotection. En particulier, l’ensemble des consignes
d’exploitation n’a pas été respecté. Reclassement au niveau 1 et non pas au niveau 0 sur l'échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Deversement-du-contenu-d-un-fut-de-matieres-uraniferes-lors-de-son-reconditionnement et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87818
. 31 octobre 2013 : Rupture de confinement d’une tuyauterie aérienne de transfert d'Uranium dans l'installation TU 5 et W de transformation de substances radioactives hexafluorure d’uranium (UF6) en oxyde d’uranium (U3O8) appartenant à AREVA-Tricastin situé sur la commune de Pierrelatte (Drôme). Le salarié qui a découvert par hasard des traces de d'uranium U3O8 sur le sol, à l’extérieur du bâtiment, tout comme les personnels travaillant à proximité ont été conduits au service médical pour des examens médicaux. L'uranium (U3O8) produit hautement toxique et radioactif provenait d’une tuyauterie aérienne rompue, celle de transfert entre deux ateliers. Une trentaine de kilos de poudre uranifère s'est ainsi accumulée dans la partie basse du coffrage de protection qui n’était pas étanche. En raison de la défaillance de la dernière barrière de confinement de la matière radioactive conduisant à une dispersion de poudre à l’extérieur du bâtiment, l’événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Inetancheite-d-une-tuyauterie-contenant-de-l-oxyde-d-uranium-naturel-appauvri-a-l-exterieur-de-l-atelier-de-defluoration-d-AREVA-NC-de-Pierrelatte-Drome
. 19 septembre 2013 : 29,6 kg de matière fissile accumulée dans le circuit de ventilation . Non-conformité d’une pièce de ventilation pouvant entraîner le démarrage d'une réaction nucléaire en chaîne dans l’installation nucléaire de base (INB) dédiée à la fabrication
d'éléments combustibles standards utilisés dans les réacteurs nucléaires
à eau sous pression d'Areva-FBFC-CERCA située sur la commune de Romans-sur-Isère (Drôme). La matière nucléaire utilisée dans cette installation est de l'uranium enrichi à 5%. Les systèmes de ventilation visent à confiner la poussière radioactive
et les résidus de fabrication. L’accumulation de matière fissile dans
les gaines de ventilation peut présenter un risque de criticité, c’est à
dire le risque du démarrage d'une réaction nucléaire en chaîne
lorsqu'une masse de matière trop importante est rassemblée. Un contrôle a
révélé la présence d’un caisson de raccordement de la ventilation dont
les dimensions ne sont pas conformes au référentiel de sûreté et ont conduit à une accumulation de matière fissile de 29,6 kg. Ce dépassement de la limite de sûreté du risque de criticité a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-conformite-geometrique-d-une-piece-de-ventilation et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/116005
. 19 août 2013 : Contamination radioactive en émetteurs alpha de locaux alors que 4 salariés s'y trouvaient sans protection respiratoire à l’issue d’opérations de démontage d’un sas provisoire de confinement dans l'atelier R4 d'Areva La Hague. Deux intervenants d’une entreprise sous-traitante et deux salariés d’AREVA
NC se sont trouvés sans protection des voies respiratoires alors qu'une contamination en radioisotopes avait
été disséminée dans le couloir 125-22 après le démontage d’un sas de confinement. Ces salariés ont été prises en charge par le service de radioprotection puis par le service médical. La cartographie radiologique réalisée pour les huit locaux concernés a
mis en évidence des valeurs de contamination de l’ordre de 40 Bq.cm-2
sur une surface d’environ 10 m2. L'installation assure la purification du plutonium, sa conversion
en poudre d’oxyde de plutonium et le conditionnement de "combustibles" irradiés provenant des réacteurs nucléaires à eau ordinaire. L'événement nucléaire a été classé par l’ASN au niveau 1 de l'échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Contamination-de-locaux-dans-lesquels-des-intervenants-ont-circule-sans-protection-des-voies-respiratoires et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/116004
. 19 avril2013 : Masse excessive d’uranium enrichi accumulée dans un appareil de soutirage et risque de réaction nucléaire en chaîne du fait d'un défaut générique et erreur de tarage d’appareils, à l'Usine Georges Besse II (unité Nord) de séparation des isotopes de l'uranium par centrifugation et transformation de substances radioactives par enrichissement de l’uranium, située sur les communes Bollène (Vaucluse), Pierrelatte et Saint-Paul-Trois-Châteaux Drôme). Dans cette installation, un flux gazeux d’hexafluorure d’uranium (UF6)
est enrichi en isotope 235 par un procédé de centrifugation qui induit
un flux d’UF6 appauvri et un flux d’UF6 enrichi extrait par des
appareils de soutirage de l’uranium enrichi. Une masse excessive d’uranium enrichi accumulée dans un appareil de soutirage peut, à l’occasion du déplacement de cet appareil dans l’installation, présenter un risque de criticité, c’est à dire un risque de réaction nucléaire en chaîne lorsque des masses de matière fissile trop importantes sont rassemblées. Les investigations ont montré que les tares de tous les appareils de
soutirage des modules 1 et 2 de l’unité Nord ont été mesurées au moyen
d’un dispositif défectueux. L’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Defaut-generique-de-tarage-d-appareils-de-soutirage-de-l-uranium-enrichi et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87746
. 2 avril 2013 : Non respect d’une exigence de sûreté et dépassement réglementaire du taux d’enrichissement de l'uranium en isotope 235 susceptible de criticité (le
risque de démarrage d'une réaction nucléaire en chaîne lorsqu'une masse
de matière fissile trop importante est rassemblée). L'Usine Georges Besse II Areva-SET de séparation des isotopes de l'uranium par centrifugation et transformation de substances radioactives est située sur les communes Bollène (Vaucluse), Pierrelatte et Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme). Dans cette installation, un flux gazeux d’hexafluorure d’uranium (UF6)
est enrichi en isotope 235 par un procédé de centrifugation qui induit
un flux d’UF6 appauvri et un flux d’UF6 enrichi. Dans le flux d’uranium
enrichi, le taux d’enrichissement de l’uranium croît quand le débit de
soutirage diminue et doit être limité. Ce qui n'a pas été le cas. En outre la bouteille concernée a été transférée à l’intérieur du site
nucléaire d’AREVA au Tricastin dans un emballage dont le certificat de
conformité limite le taux d’enrichissement de l’uranium à 5%.
L’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-d-une-exigence-de-surete et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87731
. 27 mars 2013 : Perte du confinement d’une pièce massive contaminée
dans l'atelier HAO (Haute activité oxyde) de transformation de
substances radioactives et de traitement d'éléments combustibles
irradiés provenant des réacteurs nucléaires à eau ordinaire (UP2 800)
chez AREVA La Hague. Lors d’un transport interne la remorque tractée
transportant un conteneur s'est renversée. A l'intérieur de celui-ci, la
pièce massive issue de travaux de démantèlement comportait sur
plusieurs faces une contamination radiologique. Le conteneur s'est
ouvert, la pièce contaminée à glissée, la triple enveloppe de
confinement en vinyle s'est déchirée. Les contrôles radiologiques ont
montré une contamination radiologique à proximité du lieu de l’accident.
Il s'avère que les calculs nécessaires au dimensionnement du calage et
de l’arrimage de
la pièce massive dans le conteneur n’avaient pas été réalisé ni la
vérification préalable du respect des limites de contamination
surfacique de la pièce massive. Et les inspecteurs ont constaté en plus
que les systèmes d’ancrage présents sur les longerons inférieurs du
conteneur (type « M36 ») n'étaient pas mentionnés dans le document
d'accompagnement empêchant de connaître ainsi la capacité maximale de
ces points d’ancrage en termes de force admissible. Impossible aussi
pour eux et le personnel de pouvoir estimer l’activité totale
radioactive présente dans le colis et donc de s'en protéger réellement.
En raison de ce que l'ASN nomme un "défaut de culture de sûreté", cet
événement a été classé au niveau 1 de l'échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Perte-du-confinement-d-une-piece-massive-contaminee-lors-d-un-transport-routier-a-l-interieur-du-site et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/116015
. 4 février 2013 : Dépassement de 60% de la limite de masse de matière uranifère fissile autorisée aux usines de fabrication de combustibles nucléaires et de fabrication de substances radioactives FBFC et CERCA . Lors de la préparation d'un lot de plaques pour la fabrication d’élément "combustible" radioactif, plusieurs paniers de plaques de différents formats ont été regroupé sur un poste de travail, non prévu à cet effet ce qui a conduit au dépassement de 60% de la limite de masse de matière uranifère fissile autorisée. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Depassement-de-la-limite-de-masse-de-matiere-uranifere-fissile-autorisee-sur-une-unite-de-travail et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87724
. 21 janvier 2013 : Déraillement d'un wagon de transport d’uranium naturel appauvri en gare de Saint-Rambert d’Albon (Drôme). Ce wagon fait partie d’un lot de sept wagons transportant de l’uranium naturel appauvri sous forme d’oxyde d’uranium (U3O8) de l'usine d'Areva Installation TU 5 et W de Pierrelatte (Drôme) à Vlissingen (Pays-Bas). Une cellule mobile d’intervention radiologique est intervenue et a constaté l’intégrité des colis (ouf!). L’évènement est classé au niveau 0 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Incident-affectant-un-transport-d-uranium-naturel-appauvri-par-voie-ferroviaire et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87716
. 18 janvier 2013 : Défaut de contrôle périodique obligatoires des matériels de récupération de
matière uranifère dans l'usine FBFC-Areva de fabrication de combustible
située sur la commune de Romans-sur-Isère (Drôme). Les aspirateurs industriels sont utilisés pour aspirer la poussière et
les résidus de fabrication. L’accumulation de matière nucléaire dans les
aspirateurs peut présenter un risque de criticité, c’est à dire le
risque du démarrage d'une réaction nucléaire en chaîne lorsqu'une masse
de matière fissile trop importante est rassemblée. Cet incident a concerné l’installation nucléaire de base dédiée à la
fabrication d'éléments combustibles standards utilisés dans les
réacteurs à eau sous pression. La matière nucléaire utilisée dans cette
installation est de l'uranium enrichi à un taux maximal de 5%. L’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INE. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Defaut-de-controle-periodique-sur-des-aspirateurs-utilises-pour-recuperer-de-la-matiere-uranifere et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87718
. 10 janvier 2013 : Non-respect des conditions d’autorisation de transport de substances radioactives de rebuts au départ de l’installation ATPu du CEA de Cadarache (Bouches-du-Rhône) gérée par Areva vers AREVA La Hague. En fait par déjà 3 fois les transports étaient "illégaux" depuis le 2 octobre 2012 réalisé sous couvert d’un ancien certificat d’agrément de l’ASN alors
que les capots d’emballage n’étaient pas conformes aux capots
autorisés dans ce certificat. L’épaisseur de la housse interne des fûts de rebuts transportés,
spécifiée dans le certificat d’agrément pour la prévention des risques
de radiolyse et de thermolyse, n’a pas été respectée réduisant ainsi les marges de sûreté. La proposition de l'exploitant de classer au niveau 0 de l’échelle
internationale de gravité des évènements nucléaires (INES) cet
"événement" n'a pas été validé par l'ASN qui l'a classé au niveau 1 en
raison du non respect de plusieurs conditions d’autorisation du
transport. (L’atelier de technologie du plutonium (ATPu) est une installation en démantèlement qui a eu pour activité principale pendant 40 ans la production de combustible MOX pour des réacteurs nucléaires.) Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-des-conditions-d-autorisation-de-transport et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87713
. 02 janvier 2013 : Dépassement de près de 20% de la limite maximale autorisée de plutonium dans des fûts de déchets. Ces fûts, contenant des déchets solides à dominante alpha, ont été
produits dans l’atelier MAPu 1 en février 1968 et décembre 1971 puis
entreposés dans le bâtiment 119 situé dans l’INB 38 à la station de traitement (STE2) et atelier (AT1) de Transformation de substances radioactives d'AREVA. En octobre deux fûts de déchets se sont révélés contenir plus de plutonium que la valeur qui était consignée
dans les registres de leur production en 1968 et 1971. En outre, ces deux fûts avaient été entreposés avec d’autres fûts de
déchets sur plusieurs niveaux. Compte tenu de la masse de plutonium que
ces fûts contiennent, ils auraient dû être entreposés sur un seul niveau
pour respecter les règles générales d’exploitation du bâtiment 119 qui
stipule qu’un fût de masse de plutonium supérieure à 125 grammes doit
être entreposé sur un seul niveau. (mise à jour ASN info du 21/12/2012). Evénement classé au niveau 1 de l'échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-de-la-masse-maximale-de-plutonium-par-fut-de-dechets-prescrite-par-les-regles-generales-d-exploitation-mis-a-jour et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87711
. 19 décembre 2012 : Dépassement de 50% la quantité maximale autorisée de poudre d’oxyde d'uranium dans un aspirateur de poudre d’oxyde d'uranium (26.5 kg de matières alors que la limite autorisée est de 17 kg) dans l’installation nucléaire de base n°98 Areva-FBFC et CERCA située sur la commune de Romans-sur-Isère (Drôme) et dédiée à la fabrication d'éléments
combustibles standards utilisés dans les réacteurs à eau sous pression.
La matière nucléaire utilisée dans cette installation est de l'uranium
enrichi à un taux maximal de 5%. L’accumulation de matière fissile dans les aspirateurs peut présenter un
risque de criticité, c’est à dire le risque du démarrage d'une réaction
nucléaire en chaîne lorsqu'une masse de matière trop importante est
rassemblée. Incident classé au niveau 1 de l'échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-de-la-masse-maximale-autorisee-en-substance-radioactive-dans-un-aspirateur-de-poudre-d-oxyde-d-uranium et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87706
. 26 septembre 2012 : incident au niveau 2 de l'échelle INES par non-respect des règles de conditionnement, d’entreposage et de transfert
interne de matières fissiles humides au sein de l’installation nucléaire de base dédiée à la fabrication d'éléments de combustible des réacteurs à eau pressurisée de FBFC-Areva sur la commune de Romans-sur-Isère
(Drôme). En procédant à l’ouverture d’un bouteillon, un opérateur a détecté
qu’un bouteillon de matières humides était présent dans un chariot de
transfert destiné à véhiculer de la matière fissile sèche. Ce bouteillon
n’était par ailleurs pas identifié de la façon prévue et ne respectait
pas les règles d’entreposage et de transfert applicables aux bouteillons
de matières humides. Or afin de prévenir les risques de criticité les
bouteillons contenant
des produits fissiles humides doivent respecter des règles
d’identification, d’entreposage et de transfert plus strictes que celles
applicables aux matières sèches. Ils doivent en particulier être
identifiés de manière spécifique et manutentionnés unitairement et
manuellement. Une vérification a mis en évidence que d’autres
bouteillons de matières humides présentaient des écarts par rapport aux
règles d’identification, d’entreposage et de transfert interne qui leur
sont applicables. Ces manquements aux règles d’identification,
d’entreposage et de transfert interne est jugé par l'ASN comme un défaut
de culture de sûreté et de prise en compte du retour d’expérience. En
outre, au regard des dysfonctionnement relatifs à la gestion par
AREVA FBFC du risque de criticité, l’ASN a imposé à AREVA FBFC une
"décision" impérative de son collège. AREVA FBFC a tenté de minorer
l'incident en proposant de le classer au niveau 1 de l’échelle INES.
L’ASN a reclassé cet événement au niveau 2 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/L-ASN-decide-de-reclasser-au-niveau-2-de-l-echelle-INES-un-evenement-relatif-au-non-respect-des-regles-d-identification-d-entreposage-et-de-transfert-interne-de-matieres-fissiles-humides et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87686
....
Quelques autres incidents nucléaires en France ( consultables - avec beaucoup d'autres impliquant Areva, EDF et le CEA - directement sur le site de l'ASN ) : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires )
. 30 octobre 2012
Non–respect de la masse maximale de plutonium par fûts de déchets
Station de traitement (STE2) et atelier (AT1) - Transformation de substances radioactives - AREVA
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-de-la-masse-maximale-de-plutonium-par-futs-de-dechets-prescrite-par-les-regles-generales-d-exploitation et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87683
. 26 octobre 2012
Rejet en mer d’effluents liquides radioactifs [...] La Hague Usine de traitement d'éléments combustibles irradiés provenant des réacteurs nucléaires à eau ordinaire (UP3 A) - Transformation de substances radioactives - AREVA
Le 11 octobre 2012, AREVA NC a procédé au rejet en mer d’effluents liquides faiblement actifs sans disposer au préalable de la caractérisation complète des solutions rejetées telle que prévue par l’arrêté encadrant les rejets du site et par les règles générales d’exploitation de l’atelier T2 de l’usine UP3-A.
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Rejet-en-mer-d-effluents-liquides-faiblement-actifs-avec-une-caracterisation-ne-portant-pas-sur-la-totalite-du-volume-rejete
http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87682
. 27 septembre 2012
Non respect des règles de conditionnement et de transfert interne de produits et matériels radioactifs - Usines de fabrication de combustibles nucléaires FBFC et CERCA (Romans) - Fabrication de substances radioactives - FBFC
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-des-regles-de-conditionnement-et-de-transfert-interne-de-matiere-fissile-humide-au-sein-de-l-usine-de-fabrication-de-combustible-d-AREVA-FBFC-a-Romans-sur-Isere-Drome
http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87665
. 08 juin 2012
Inhibition interdite d’un système de détection automatique incendie...
Usine de traitement d'éléments combustibles irradiés provenant des réacteurs nucléaires à eau ordinaire (UP2 800) - Transformation de substances radioactives - AREVA
Le 9 mai 2012, AREVA NC a découvert de manière fortuite que le système de détection automatique d’incendie (DAI) d’un local, ne contenant pas de matières radioactives, situé dans l’atelier R1 de l’usine UP2-800 était inhibé sans justification depuis près de 5 mois.
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Inhibition-sans-justification-d-un-systeme-de-detection-automatique-incendie-d-un-local-pendant-5-mois
www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87619
. 12 avril 2012
Non-respect de la masse maximale autorisée en substance radioactive Usines de fabrication de combustibles nucléaires FBFC et CERCA (Romans) - Fabrication de substances radioactives - FBFC
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-de-la-masse-maximale-autorisee-en-substance-radioactive
http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/105130
. 23 décembre 2011
Non-respect des conditions d’autorisation d’un transport de combustible neuf
Centrale nucléaire de Civaux - Réacteurs de 1450 MWe - EDF par société sous-traitante de la société TN International (groupe AREVA)
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-des-conditions-d-autorisation-d-un-transport-de-combustible-neuf
http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/116626
. 20 octobre 2011
Dépassement de la valeur dosimétrique - AREVA NC de Tricastin Pierrelatte (Drôme) . Installation TU 5 et W (usine AREVA NC) - Transformation de substances radioactives - AREVA
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Depassement-de-la-valeur-dosimetrique-AREVA-NC-de-Pierrelatte-Drome
http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/116610
. 03 mai 2010
Découverte d’une contamination vestimentaire - LPC Laboratoire de purification chimique (LPC) dont l’opérateur industriel est Areva NC - Transformation de substances radioactives - CEA
Le 26 avril 2010, le CEA a déclaré à l’ASN la découverte d’une contamination sur la tenue de travail de deux prestataires en sortie de zone contrôlée sur l’INB 54, dénommée Laboratoire de Purification Chimique (LPC), après réalisation d’une opération de démantèlement d’une boîte à gants.
Le L.P.C., dont l’opérateur industriel est Areva NC, assurait historiquement le contrôle qualité produit de l’INB 32 (ATPu),
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Decouverte-d-une-contamination-vestimentaire-sur-l-installation-nucleaire-de-base-LPC
www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87400
En se contrôlant en sortie de zone, un des opérateurs a détecté une contamination sur sa tenue (250 Bq sur la tenue au niveau du ventre et 15 Bq au niveau de la chaussure). Les quatre autres opérateurs de l’équipe, déjà sortis de la zone, ont alors été appelés par le Service de Protection Radiologique (SPR) pour être contrôlés. Les contrôles du SPR ont révélé une contamination de 500 Bq en émetteur alpha sur la tenue d’un des opérateurs au niveau du dos.
Une contamination a été également mesurée au niveau de la paroi extérieure de l’enveloppe vinyle ponctuellement déchirée contenant la boîte à gants (10 000 Bq) et au niveau du sol de la cellule en trois points (100,150 et 100 Bq).
. 25 février 2010
Contamination interne d’un salarié d’une entreprise sous-traitante Usine de traitement des combustibles irradiés (UP2 400) - Transformation de substances radioactives - AREVA
Le 19 novembre 2009, un salarié d’une entreprise sous-traitante a été contaminé lors d’une opération de dépoussiérage d’une cellule dans l’atelier MAU (Moyenne Activité Uranium).
Les premiers contrôles réalisés ont révélé une contamination radioactive interne alpha du salarié.
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Contamination-interne-d-un-salarie-d-une-entreprise-sous-traitante
www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/87376
. 05/12/2008
Contamination vestimentaire d'un travailleur suite à la chute d'un équipement de levage
Atelier de technologie plutonium (ATPu) - Fabrication ou transformation de substances radioactives - CEA
L'ATPu (Atelier de Technologie du Plutonium), ayant pour opérateur industriel Areva NC, a été conçu pour la fabrication d'éléments combustibles à base de plutonium.
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Chute-d-un-equipement-de-levage-ayant-provoque-la-contamination-vestimentaire-d-un-travailleur
http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/88829
. 08 août 2008
Exposition à des rayonnements ionisants de deux travailleurs de la société sous-traitante CTE Nordtest
Société CTE Nordtest
L'ASN a été informée le 8 juillet 2008, par la société CTE Nordtest, de l'exposition à des rayonnements ionisants de deux salariés à hauteur de 10,87 milliSievert (mSv) pour l'un et 11,30 mSv pour l'autre, soit plus de la moitié de la limite de dose annuelle réglementaire (20 mSv).
Cette exposition serait survenue lors d'un chantier de contrôles radiographiques réalisé, dans le courant du mois d'avril 2008, sur le site d'AREVA à Marcoule (30).
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-hors-installations-nucleaires/Presomption-d-exposition-de-deux-travailleurs-de-la-societe-CTE-Nordtest
http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/94417
. 16 mai 2008
Contamination externe de deux intervenants lors de l'évacuation d'un filtre. Usine de traitement des combustibles irradiés (UP2 400) - Transformation de substances radioactives - AREVA
Le 17 avril 2008, deux techniciens de l'établissement d'AREVA NC de la Hague ont été contaminés lors d'une intervention d'évacuation d'un filtre usagé issu d'une enceinte de confinement, appelée « boîte à gants », dans le laboratoire implanté dans l'atelier MAPu (moyenne activité plutonium).
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Contamination-externe-de-deux-intervenants-lors-de-l-evacuation-d-un-filtre-usage-issu-d-une-enceinte-de-confinement-de-laboratoire-INB-33
http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/88762
. 18 septembre 2007
Découverte d'une tenue de travail contaminée en zone réglementée Atelier de technologie plutonium (ATPu) installation gérée par AREVA. - Fabrication ou transformation de substances radioactives - CEA
L'analyse approfondie transmise par l'exploitant le 3 août 2007 a montré que deux opérateurs ont eu leurs vêtements de travail contaminés superficiellement lors d'un travail en boîte à gants. Cette contamination n'a pas été détectée lors de la phase de travail et au moment du contrôle en sortie de zone.
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Decouverte-d-une-tenue-de-travail-contaminee-en-zone-reglementee
www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/88710
. 06 novembre 2009
Installation MELOX (Marcoule - Gard) - Des failles dans la prévention du risque de criticité Erreurs multiples dans le transfert de lots de pastilles - Usine de fabrication de combustibles nucléaires (MELOX) - Fabrication de substances radioactives - AREVA
Le 30 octobre 2009, AREVA NC a informé l’ASN de la découverte d’une inversion de lots de matières dans le cadre d’un transfert entre deux postes de l’installation MELOX. Le 3 novembre 2009, les inspecteurs de la division de Marseille de l’ASN ont réalisé une inspection réactive afin d’évaluer les causes de cet incident et son impact sur la sûreté de l’installation.
L’ASN considère que cet incident met en exergue une attitude interrogative insuffisante au sein de l’installation, un verrouillage inadéquat du système de suivi informatique de gestion de production et un encadrement des opérateurs qui doit être renforcé. Des failles dans la prévention du risque de criticité ont déjà été mises en évidence par l’ASN dans le cadre de l’analyse de l’incident de niveau 2 survenu au sein de l’installation MELOX le 3 mars 2009
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Erreurs-multiples-dans-le-transfert-de-lots-de-pastilles-Installation-MELOX
http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/88917
. 24 décembre 2008
Non respect de la périodicité de réalisation des essais des détecteurs incendie
CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-de-la-periodicite-de-realisation-des-essais-des-detecteurs-incendie
http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/116672
. 24 octobre 2008
Défaut de contrôle d'un conteneur de résidus vitrifiés radioactifs avant entreposage
Usine de traitement d'éléments combustibles irradiés provenant des réacteurs nucléaires à eau ordinaire (UP3 A) - Transformation de substances radioactives - AREVA la Hague permet de séparer l'uranium, le plutonium et les produits de fission issus des combustibles usés des centrales nucléaires
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Defaut-de-controle-d-un-conteneur-de-residus-vitrifies-avant-entreposage
http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/116658
. 26 février 2008
Indisponibilité de cadres de bouteilles d'air de secours Usine de traitement d'éléments combustibles irradiés provenant des réacteurs nucléaires à eau ordinaire (UP3 A) - Transformation de substances radioactives - AREVA La Hague
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Indisponibilite-de-cadres-de-bouteilles-d-air-de-secours
http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/116677
. 24 décembre 2007
CENTRACO (Marcoule - Gard) - Dépassement des limites mensuelles et annuelles de rejets gazeux en tritium. Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI
Le 17 décembre 2007 dernier à 17h30, l'analyse des rejets en tritium gazeux de l'usine CENTRACO, a permis de détecter un dépassement de la limite annuelle autorisée de l'ordre de 10%.
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Depassement-des-limites-mensuelles-et-anuelles-de-rejets-gazeux-en-tritium
http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/88716
. 23 novembre 2006
CENTRACO (Marcoule - Gard) Perte de ventilation de locaux de l'unité d'incinération et absence d'évacuation du personnel
Traitement de déchets et effluents radioactifs , 'incinération et la fusion de déchets faiblement radioactifs- SOCODEI filiale commune d'EDF et de AREVA NC à CODOLET dans le GARD
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Perte-de-ventilation-de-locaux-de-l-unite-d-incineration-et-absence-d-evacuation-du-personnel
http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/119577
. 20 mai 2006
CENTRACO (Marcoule - Gard) Anomalie liée au non-respect d'une prescription technique particulière
Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI
http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Anomalie-liee-au-non-respect-d-une-prescription-technique-particuliere
http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/119548
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Pour ceux et celles qui souhaitent obtenir de premiers éléments d'informations sur Areva, fabricant, fournisseur et exportateur de matières et produits radioactifs à usage civil et le militaire : Avis d'incidents sur les installations nucléaires d'Areva en France / Lettres de suite (demandes de corrections et d'informations par les responsables des incidents nucléaires) de l'ASN après incidents sur les installations nucléaires / lettre de suivit de l'ASN après incident nucléaires factuels ou génériques à toutes les installations nucléaires en France / Arrêts d'urgence ou programmés des réacteurs nucléaires /
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* voir notamment à ce sujet le dernier livre de la ministre du gouvernement Juppé, Corine Lepage, qui révèle quelques turpitudes des nucléocrates : "l'Etat nucléaire" chez Albin Michel )
photo : DR
Commentaires
Effarant !
Tant d'erreur de criticité, mais classé 1, c'est déjà énorme.
Mais il faut imaginer qu'en cas de criticité, avec tout ce qu'il y a autour dans ces industries mortifères, ça doit exploser joliment.
C'est un scandale évident. On créée des normes, puis ensuite on relève les effractions et erreurs. Et puis... on est devant le fait accompli, puis... rien.