Madame Cécile Helle, Maire d'Avignon, affiche le plus grand mépris pour la santé de ses concitoyens
Par Victor le jeudi 30 octobre 2014, 10:01 - Vaucluse - Lien permanent
Ce n'était pourtant pas difficile. Le CAN84 demandait simplement à Madame Helle, de mettre à l'ordre du jour de ce conseil municipal du 29 Octobre la demande citoyenne d'analyses indépendantes sur l'eau de la ville et l'eau d'irrigation de nos agriculteurs.
L'absence de mention de ce thème à l'ordre du jour de ce conseil a été reçu comme une provocation pour le CAN84, et une insulte aux citoyens dont la santé semble peu préoccuper notre édile.
D'où l'action symbolique de ce mercredi 29.
Tout commence par une lettre ouverte du 22 septembre 2014 remise en main propre à Madame Helle. demandant déjà des analyses indépendantes de l'eau : Le-CAN-84-interpelle-le-Maire-d-Avignon
est un trésor d'esquive et langue de bois. Madame Helle "saisit les services de l’État". En effet, non seulement, ces analyses "institutionnelles" sont automatiques (tous les 6 mois) mais, sont bien sûr, tout sauf indépendantes.
La réponse du CAN84 fut cinglante et précise, communiquée à tous les médias : mettre à l'ordre du jour cette question lors du conseil municipal du 29 octobre : Réponse du CAN84
Or, pas l'ombre de ce sujet à l'ordre du jour du Conseil.
A la provocation, le CAN84 a répondu par l'action :

La presse (voir ci-dessous) a parlé, à tort, d'huile répandue alors qu'il s'agissait bien d'eau sucrée pour ... matérialiser la radioactivité qui est invisible
Une belle pancarte représentant l'eau de la ville assaisonnée par EDF AREVA, CEA.
En dessous : Parce que Helle sait ce qui s'y trouve !
On comprend donc parfaitement la politique de l’autruche de Madame Helle.
Faire pratiquer par la ville des analyses indépendantes, c'est s'exposer à ... trouver quelque chose, et ... nous savons, nous, qu'on trouvera quelque chose.
Or, trouver des radionucléides dans l'eau de la ville, c'est un piège dans lequel Madame Helle refuse de tomber.
En effet, si l'eau en contient, il faut, à tout le moins, fournir la population en eau non contaminée, et se lancer dans une bataille judiciaire avec les pollueurs.
Bref, tout ce qu'une édile fraichement élue n'a aucun désir d'affronter.
Madame Helle a donc chaussé ses œillères et, par là même, expose la population à de graves dangers.
Mais le CAN84 ne laissera pas faire.
Si "pas de danger il y a", il faudra le prouver, Et seuls des laboratoires indépendants le peuvent.
A partir d'aujourd'hui, nul espace n'existera plus à Madame Helle où elle ne trouvera le CAN84 exigeant d'elle une décision de faire exécuter des analyses.
Le harcèlement continuera jusqu'à ce que la première magistrate de la ville prenne en compte les demandes de ses concitoyens par rapport à leur santé.
Pancartes, fumigènes, mégaphone, devant la Mairie, un lâcher de sauterelles dans la salle du Conseil par un militant avec un tract "Sauter'Helle" dont le jeu de mot potache s'est accompagné de "prochainement : araignées, scorpions, serpents".

Fumigènes, mégaphone, où une minute de silence fut demandée en mémoire de Rémi Fraisse

Dernière minute, dans le journal de 8h de France Bleu Vaucluse, les journalistes ont interrogé Madame Helle qui dit avoir renvoyé la balle à la préfecture pour que "l’État fasse le nécessaire".
Comme dans sa lettre, Madame Helle se défausse sur l’État. C'est à la Mairie, sur son budget propre, d'ordonner ces analyses, non à l’État.
Dans la presse :
France Bleu Vaucluse de 8h :journal de 8h
La Provence :

Le dauphiné :

La marseillaise :

La Provence du 31/10 :

Le Midi libre du 1er novembre :

Commentaires
Le courage et la lâcheté n'ont manifestement pas de couleur politique.
Madame Helle aurait pu sortir grandie de tout ça en décidant, pour sa commune et ses concitoyens, de faire faire ces analyses sur le budget communal.
Une occasion manquée, semble-t-il...
Gilbert