USA : une catastrophe nucléaire en cours à 655 mètres sous terre au centre de stockage de déchets radioactifs du Nouveau Mexique ?
Par admin le dimanche 25 mai 2014, 19:26 - International - Lien permanent
Depuis le 5 février 2014, un accident nucléaire de grande ampleur (prélude à une catastrophe nucléaire?) est en cours au centre de stockage profond de déchets radioactifs au Nouveau Mexique (USA). Un incendie dans la zone nord puis, 9 jours plus tard, un relâchement de radioactivité dans la zone sud se sont produits au WIPP (Waste Isolation Pilot Plant) qui est prévu pour entasser 176 000 m3 de déchets transuraniens contenant notamment de l’Américium et du Plutonium, issus d’activités nucléaires de défense (recherches militaires et production d'armes nucléaires). Un ou plusieurs containers se sont ouverts, à 655 mètres sous terre, suite à une explosion d’origine chimique. La radioactivité la plus terrible - Plutonium, Americium - s’est échappée et s’échappe encore.
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Depuis le 5 février 2014, un accident nucléaire de grande ampleur (prélude probable d'une catastrophe nucléaire) est en cours au centre de stockage profond de déchets radioactifs au Nouveau Mexique (USA). Un incendie dans la zone nord puis, 9 jours plus tard, un relâchement de radioactivité dans la zone sud se sont produits au WIPP. Le Waste Isolation Pilot Plant est prévu pour entasser 176 000 m3 de déchets transuraniens contenant notamment de l’Américium et du Plutonium, issus d’activités nucléaires de défense (recherches militaires et production d'armes nucléaires). Ces containers proviennent du LANL (Los Alamos National Laboratory) qui mit et met au point les bombes atomiques. Ils contiennent du Plutonium et de l’Americium. Un ou plusieurs containers se sont ouverts, à 655 mètres sous terre, suite à une explosion d’origine chimique. La radioactivité la plus terrible - Plutonium, Americium - s’est échappée et s’échappe encore. Pendant plus d’un mois, plus personne n’a pu entrer dans les galeries d'accès.
La catastrophe nucléaire s'est enclenchée suite à un "banal" incendie sur un camion utilisé, à proximité du puits, pour évacuer le sel excavé des alvéoles d'accueil des fûts de matières radioactives. Rapidement le dispositif d’extinction d’incendie, dont était équipé le camion, s’est déclenché, la ventilation des installations souterraines a été arrêtée.
Toutes les opérations de stockage ont dû être suspendues et l'évacuation en urgence de tout le personnel - plus de 650 personnes - a été décrétée. Mais six employés ont dû être transférés à l’hôpital en raison d’une possible inhalation de fumées toxiques et de gaz radioactifs.
Selon le Département Américain de l'Energie (DoE) il s’agit de l’incendie le plus sérieux qui se soit produit dans les installations souterraines du WIPP sous-entendant que d'autres incidents s'y sont déroulés antérieurement sans que cela n'ait été révélé.
Un autre incident le 14 février 2014
Le 14 février 2014 vers 23h30, une contamination radioactive élevée de l’air s'est également produite, confirmée par une alarme-balise située dans les installations souterraines à proximité d’une cavité en cours d’exploitation et de remplissage, depuis 2013, par des colis de déchets hautement radioactifs. L’air sortant des installations souterraines par le puits dédié a alors dû être dirigé, en urgence, vers un autre réseau d'évacuation à l'air libre équipé de filtres qualifiés de très haute efficacité (THE). Mais de la radioactivité d’américium et de plutonium s'est malgré tout échappée à l’extérieur de l’installation en contaminant la zone jusqu'à environ 800 mètres au nord-ouest du puits d’extraction d’air.
Un balise situé au niveau de la station d’échantillonnage située le long de la route d’accès au WIPP a enregistré la contamination radioactive de l'air. Mais ce n'est que 5 jour plus tard, le 19 février, que la contamination a été annoncée officiellement par le DoE et la presse. Pourtant, selon les documents actuellement disponibles, un pic de radioactivité avait eu lieu dès le 15 février jusqu'à atteindre un niveau total de 0,87 Bq sur le filtre de particules. Une autre station de mesure située sur le site détecte aussi la contamination radioactive sur un autre secteur (2)
Un niveau de radioactivité démentiel pendant au moins 15 heures
La simulation du panache radioactif relâché à l’extérieur de l’installation - simulation réalisée par le NARAC (3)- fondée sur les mesures effectuées à la sortie de l’émissaire de rejet d’air (après filtration) et sur les paramètres météorologiques au moment du rejet et durant 4 jours après celui-ci, montre que la radioactivité a pu atteindre 3,7 107 Bq (1 mCi) pendant 15 heures.
Le nuage radioactif s’est dirigé vers le nord-ouest et a atteint la station située le long de la route d’accès au WIPP. Le NARAC a également estimé les doses liées à l’inhalation qui auraient pu être reçues par une personne se trouvant dans le trajet du panache. Ces doses seraient inférieures à 10 µSv à l’extérieur du site du WIPP et inférieures à 100 µSv sur le site. Autrement, bien que le "bruit de fond" (radioactivité permanente ambiante) dû aux transuraniens communément mesuré autour du centre soit de l’ordre de 0,004 Bq pour le Plutonium et 0,0005 Bq pour l’Américium, ces mesures seraient étonnamment dans les "normes états-uniennes". Il y a là comme un mauvais remake du scénario TEPCO à Fukushima.
Même l'IRSN (l'Institut français de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire), peu suspecte de complaisance à l'égard des antinucléaires, doute quelque peu des déclarations officielles états-uniennes : "...ce qui semble indiquer un relâchement de particules radioactives par le puits de sortie d’air du WIPP pendant le bref moment entre l’occurrence de l’évènement et le passage de la ventilation en mode filtration. Sur ce dernier point, il est à noter que le directeur de la sûreté des déchets du SwRI5, centre de recherche et d’expertise nucléaire, a émis des réserves sur les performances des systèmes de filtration, qui n’ont jamais été testés". Et l'organisme tricolore de préciser dans sa phraséologie poétique sinistre : "Il subsiste donc une incertitude sur le fait qu’une part d’air non filtré ait conduit à un relâchement direct d’activité en surface. " Autrement formulé : une contamination radioactive par les terrifiants plutonium et américium a pu avoir lieu.
Pas un mais deux accidents en cours : des victimes
Le 26 février 2014 , la contamination interne à l’Américium 241 de 13 membres du personnel a été reconnue du bout des lèvres par les autorités états-uniennes, s'empressant de sortir aussitôt l'éternelle phraséologie nucléariste stipulant comme règle d'or à servir au peuple et aux médias " qu'il serait prématuré de spéculer sur la base de ces résultats préliminaires quant aux effets sur la santé de cette contamination interne, ou quant au traitement qui pourrait être nécessaire." Presque de l'ex-ministre Besson, dans le texte, lors de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Pourtant la terrible et mortelle contamination détectée dans des prélèvements de selles concerne à présent 17 salariés. Aussi, suivant de près la catastrophe en cours, l'IRSN précise dans une note d'évaluation : " (que les prélèvements tendent à montrer) soit que la contamination n’a pas pénétré dans les poumons, soit que la contamination inhalée n’a pas été suffisante pour être passée, à des niveaux détectables, dans le sang puis l’urine. " Contaminé, oui, mais pas tout l'organisme. La mort en sera donc plus lente et plus discrète.
Pas mieux qu'à Fukushima malgré la suprématie technologique
Fin mars 2014 le gestionnaire du site de stockage nucléaire espérait pouvoir envoyer une équipe dans les installations souterraines pour évaluer la situation et tenter de cerner ce qui s'est passé et ce qui se passe. Les scénarios envisagés seraient (selon la boule de cristal) soit un effondrement du plafond de la cavité de stockage (attention à Bure en Champagne, car les spéculateurs nucléocrates français affirment que ce n'est pas possible) ou bien l'écrasement et l'éventrement d’un fût de déchets radioactifs par un chariot à fourche. On voit que les super-ingénieurs voient large dans le champs des possibles incidents pouvant conduire à une catastrophe d'ampleur. Toujours est-il que ces rejets radioactifs sont considérés par l’exploitant comme sans lien avec l’incendie du 5 février. Compte tenu de la distance et du délai qui ont séparé les deux incidents, l’IRSN estime quant à elle " que l’absence de lien entre eux est plausible mais que ceci doit être confirmé par les investigations à venir qui devraient permettre de faire la lumière sur l’origine exacte du "relâchement d’activité" (rejets radioactifs contaminants)".
Autrement dit : tout ce beau monde pseudo scientifiques et de hauts niveaux techniques patauge dans la mare de ses croyances criminelles et n'en sait pas plus que le balayeur de la chocolaterie de Pont-a-Mousson.
De la chair à canon pour masquer la gloire déchue des nucléocrates
Imbu de sa suprématie mégalomaniaque le lobby nucléaire états-uniens (comme celui des autres pays) impose sa loi d'airain aux salariés. A l'image de la mafia c'est l'omerta qui préside à ses agissements. Aussi les salariés et notamment les ouvriers de base doivent se taire et ne sont pas autorisés à parler à la presse. D'autant que si jusqu'à présent leurs conditions de travail les exposaient aux doses radioactives dites "faibles" mais récurrentes, à présent ils vont devoir aller au casse-pipe et travailler dans des conditions d’isolement implacables : port de combinaisons lourdes et pesantes à chaque instant puis décontamination systématique durant des heures car, comme le reconnait le représentant états-uniens de la commission "santé" de l'agence des Nations Unies de l'Energie atomique : “Médicalement parlant, c’est très, très difficile d’extraire et d'éjecter la radioactivité de votre corps.”
Ce n'est qu'en avril que des investigations prudentes et dangereuses peuvent être tentées. A l'image des catastrophes nucléaires de Tchernobyl et de Fukushima les pontes du nucléaire des Etats-Unis sont désarçonnés et dans le désarroi car jamais au grand jamais ils n'ont envisagé que leurs magnifiques plaquettes et scénarios de gestion de crises nucléaires puissent être inopérants et à mille lieux du réel. En tout les cas, ils avaient fini par croire à leurs propre propagande et mensonges.
Alors, à présent, il s'agit d'explorer pour tenter d'approcher la réalité. A plusieurs reprises des salariés sont expédiés en éclaireurs dans les couloirs souterrains à plusieurs centaines de mètres sous la surface du sol. Harnachés et prudents ils doivent avancer en milieu hostile et contaminé avec comme seule arme une caméra dont les images sont suivies et récupérées plus haut à l'air libre. Une tentative d'exploration se déroule le 30 avril 2014, puis le 10 mai, puis le 15 mai. A la lumière d'une torche électrique et par tâtonnements successifs.
Le 24 avril une prise de vue publiée dans la presse montrait l'intérieur d'une "alvéole" le jour précédent la catastrophe : des rivets apparaissent déjà mal en point, cassés et plusieurs fissures se sont créées au dessus des containers. Le sol bouge, la radioactivité détériore les installations et les sacs de magnésium soi-disant prévus pour une durée protectrice de plus de 10 000 ans. Mais comme les appareils de mesures de radioactivité indiquent des niveaux incompatibles avec les prévisions des "têtes d’œufs", bien trop supérieurs, ils ont jugé qu'il ne pouvait s'agir que de dysfonctionnements des appareils et à partir de là qu'il fallait les débrancher pour cause de malfonction. La réalité ne correspond pas aux prévisions alors la réalité se trompe. Simple n'est-ce pas ? Et certains parlent encore d'un secteur scientifique, rationnel et de haute technologie... Pourtant la vue des sacs éventrés et des rivets détériorés aurait dû les affoler. Mais non.
Écrans de fumée et enfumage de la population
Ce que vont révéler les jours suivants est une succession de scénarios et montages d'explications approximatives et floues visant à noyer le poisson et à diluer, comme toujours, les responsabilités. On va créer un mouvement de rideaux de fumées pour lancer la presse et la population états-unienne vaguement informée sur des pistes toutes aussi erronées les unes que les autres.
Si le Département d'Etat à l'Energie nucléaire (DEO) reconnait du bout des lèvres qu'il pourrait y avoir eu une erreur de conception de certains containers, le DOE se garde bien de préciser lesquels et leur nombre. Et d'affirmer ainsi en substance qu'il n'y aurait pas eu délitement du plafond et de la structure des alvéoles mais quelque chose de magique, tel un feu spontané qui aurait provoqué des explosions et détérioré les fûts et containers de déchets radioactifs. Et tout ça à cause de nouveaux matériaux organiques utilisés comme absorbant à la place de matériaux inorganiques. Matériaux utilisés, comme il se doit un peu partout dans le monde opaque du nucléaire, pour solidifier les déchets liquides. Ah ces écolos qui arrivent maintenant même à s'infiltrer sous terre. Ça y est, voilà les responsables.
Et de lancer leurs chiens de garde idéologiques dans la presse pour mettre en scène le nouvel écran de fumée. Le magazine "Forbes" avec son article "Nuclear Waste Leak Traced To Kitty Litter" (les fuites sont dues à de la litière pour chat) est chargé de donner le ton. Pourtant tout scientifique spécialiste des effets chimiques sait pertinemment que cette fameuse "litière pour chat" (qui n'est pas de la litière pour chat évidemment) n'est autre que l'indispensable absorbant (4) évitant que les sels de nitrate s’assèchent, prennent feu et enclenchent la catastrophe. Sauf que si un incendie s'est déclaré dans ces conditions, d'autres vont suivre inéluctablement.
L'éternelle stratégie de manipulation et de propagande des nucléocrates est donc activée : "dormez en paix braves gens nous veillons sur vous, faites-nous confiance et habituez-vous à vous relaxer et ne pas stresser car cela augmente votre fragilité à la radioactivité, et puis habituez-vous aussi peu à peu à la destruction atomique de vos organes et ainsi vous pourrez vivre en zone contaminée radioactive plus longtemps. Et ainsi nous pourrons continuer avec le stockage en profondeur de la merde radioactive que nous générons".
Un remake américain du scénario allemand
Mais ce qui se passe aux Etats-Unis dans la mine de sel du WIPP ressemble trop à ce qui se passe dans la mine de sel allemande de Asse pour qu'une simple attitude objective n'établisse pas le lien cruel pour les nucléocrates : il n'est pas possible techniquement d'enfouir les déchets radioactifs en profondeur sous la surface de la terre. La terre vit et bouge, la radioactivité (destruction de l'atome) attaque tout ce qui existe : matériau et vivant. Sans évoquer aussi la déliquescence éthique et la monstruosité morale de telles options d'enfouissement.

L’état du Nouveau Mexique à l’ouest du Texas : le Tricastin-Cadarache-Marcoule américain

Ce que vont tenter les nucléocrates états-uniens

Le clone du WIPP en France ?
Le Centre états-unien de stockage de déchets radioactifs en profondeur (1) pourrait bientôt voir le jour aussi en France. C'est en tout cas ce que veulent à tout prix le lobby nucléaire et les gouvernements français successifs qui tentent d'imposer leur décision criminelle dans la région de Bure (Champagne). Objectif : cacher aux yeux de tous la merde mortelle engendrée par le secteur du nucléaire civil et militaire. Et taire aux générations futures leur forfait qui durera jusqu'à un million d'années.
Ce qui se passe aux Etats-Unis, dans le silence assourdissant des médias occidentaux, préfigure la terrible réalité hexagonale tricolore si on les laisse faire.
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(1) WIPP: centre de stockage de déchets radioactifs situé au Nouveau-Mexique (Etats-Unis)
(3) http://www.currentargus.com/carlsbad-news/ci_25066853/breaking-emergency-reported-at-waste-isolation-pilot-plant
(4) absorbants organiques : http://www.epa.gov/radiation/docs/w...
Commentaires
La folie des hommes est sans limite!!! Que dire d'autre?
Que dire a ses gouvernement hypocrite..... ou l'argent primes avant tout.
C'est une tragédie épouvantable qui se déroule en ce moment et les peuples vont payer le prix pour des illuminés.
Voilà la rançon du profit, les peuples de tout une Terre paient pour une poignée de profiteurs.
Cet article me choque par la violence des faits qui y sont évoqués et par le silence autour de cette affaire... Difficile à croire du coup pour chacun dans son petit chez-soi alors même que personne n'en parle. Je choisis pourtant d'y croire car techniquement, il est plus que probable qu'effectivement la radioactivité agisse progressivement sur les installations, les futs, les sacs dans lesquels elle se trouve stockée. Mais pour moi le problème est bien plus profond... Avant de parler de profiteurs qui ont décidé, choisi, et mis en œuvre le nucléaire, il faudrait peut-être que chacun de nous se souvienne pourquoi celle-ci a été mise en place... Ce sont nous tous, nos ancêtres, nos aïeuls et nous-même les fautifs. Si l'on réfléchit un tant soit peu, le nucléaire a "sauvé" (en tout cas sur le coup c'est ce qu'il semblait) la planète d'une crise internationale de l'énergie car lors de l'explosion de la mise à disposition de chacun de l'électricité, les appareils utilisant cette énergie étant de plus en plus nombreux, il a fallu faire face à la problématique de l'apport de chacun en énergie. A ce jour, même avec le nucléaire, nous sommes encore confrontés à des crises chaque années en hiver lorsque chacun de nous consomme encore un peu plus d'électricité notamment en Bretagne et dans le Sud-Est de la France (coupures régulières et très désagréables pour la population). La problématique est donc posée : supprimer le nucléaire oui mais quelle est l'énergie qui permettra de produire sans générer de crise ? Car la réalité est ainsi faite, sans jouer les hypocrites, qui d'entre nous est prêt à sacrifier son confort pour arrêter le nucléaire ? Sans même parler des entreprises qui utilisent chaque jour leur quota d'électricité, et entretiennent le cercle vicieux de la demande... Que penser aussi de l'arrêt du nucléaire : des dizaines d'années pour arrêter et démanteler les centrales nucléaires (au moins 30 ans pour celle située en Bretagne si j'ai bonne mémoire) et quid des déchets alors (ceux déjà stockés et ceux à stocker en définitive) ? Que penser aussi de tous les missiles qui existent, sont stockés, utilisés pour des essais (j'espère jamais sur la population)... Bref le nucléaire est l'une des pires trouvailles de l'humanité je suis d'accord et je ne pense pas que qui que ce soit de sensé et tenant à sa vie puisse aller à l'encontre de ça, mais malheureusement il va être très difficile d'en sortir, et il faudra avant réfléchir aux conséquences de cette sortie et à ses modalités...
Il faudra bien un jour que ces salopards payent leur crime devant notre Justice ; dénonçons -les sans relâche et notons bien leurs coordonnées .
Ah ben c'est malin maintenant ils ne peuvent même plus faire l'autruche, vu que le sous-sol est aussi pollué que la surface ^^.
En France, Edf, Areva, Syndièse, Andra, CEA, sont des organismes ou entreprises étatiques. Il va de soit que notre gouvernement veut le nucléaire. Edf a un chiffre d'affaires supérieur à l'international qu'au national. Alors quoi ?
Pour arrêter le nucléaire il faut revenir à des valeurs où la morale et l'éthique sont primordiales. Le pouvoir du Caca@rante signifie la mort de l'humanité. Un travail de longue haleine ! Et si on commençait par l'Ena ?
C'est grave
En "réponse" à anonyme
Inutile de continuer à espérer ... les essais grandeur nature des armes atomiques ont déjà eu lieu !
Les Américains, les Anglais, les israéliens, ont déjà testé directement et indirectement des armes à "faible" radioactivité lors de la guerre en Irak, d'ailleurs quelques "vétérans" U.S. de cette guerre se battent pour faire reconnaître leurs droits à être soignés et indemnisés par l'état américain.
Il n'est pas impossible que d'autres pays "civilisés" en d'autres lieux aient utilisé ces mêmes armes ...
Désolé de briser vos espoirs mais leurs profits ne s'arrêtent pas devant des causes humanistes !
J'écoute CNN chaque jours et j'ai jamais entendu parlé de ça. Preuve que l'oligarchie contrôle les médias.
voici quelques sites internet qui évoquent et traitent du WIPP :
6 février 2014 - http://www.koat.com/news/new-mexico...!YpCnp
27 février 2014 - http://www.koat.com/news/new-mexico...!YrCaC
8 mars 2014 - http://www.crisisforums.org/discuss...
14 mars 2014 - IRSN - - http://www.irsn.fr/FR/Actualites_pr...
17 mars 2014 : http://www.ladailypost.com/content/...
17 juin 2008 : http://en.wikipedia.org/wiki/Waste_... et http://fr.wikipedia.org/wiki/Waste_...
http://fr.wikipedia.org/w/index.php...
le site officiel : http://www.wipp.energy.gov/index.ht...
2 mai 2014 - http://www.currentargus.com/carlsba...
2 mai 2014 - http://www.wipp.energy.gov/Special/...
http://www.wipp.energy.gov/fctshts/...
http://www.ladailypost.com/content/...
à propos de l'enfouissement des déchets radioactifs sous terre : février 2013 - http://www.spiegel.de/international...
des videos et photos : http://www.ladailypost.com/content/...
http://www.youtube.com/watch?v=UMUW...
13 mars - http://www.youtube.com/watch?v=DHHS...
http://www.currentargus.com/carlsba...
et d'autres, en français qui relaient et traitent aussi l'info états-unienne :
http://www.coordination-stopnucleai...
http://www.p-plum.fr/?WIPP-catastro...
http://www.millebabords.org/?debut_...
Je pense que nous sommes confrontés à un grand tout qui s'appelle l'ultralibéralisme, résumé en ces termes : l'enrichissement coûte que coûte, en répudiant tout sens moral, toute déontologie, toute idéologie. Nous sommes dans un univers d'avidité diabolique.
Jadis, j'avais pensé que nous retournions au Moyen-Âge, mais non ! Les seigneurs se cantonnaient à leur territoire. Aujourd'hui la Terre flambe, la vie meurt sur toute sa surface sous l'insatiabilité de quelques uns.
Les Etats ne sont plus décideurs, ils sont la main décisive et soumise des quelques grands lobbies qui mènent notre planète et qui la souille.
Aussi j'ai décidé de vivre sous un toit qui ne possède aucun branchement et sans travail. Ainsi je sais que je participe le moins possible à la grande destruction. Le foot et les soldes ne sont pas pour moi. J'ai la bienveillance de Dame Nature, la sérénité, le bien dormir et le bien manger. Je suis mal habillée, parfois je sens mauvais quand la pluie refuse de tomber. Mais je ne suis pas coupable d'utiliser ce qu'ils nous vendent comme incontournable, la fée électricité et toutes leurs atrocités.
Vous croyez que je suis seule à agir ainsi ? Détrompez-vous. Nous sommes nombreux et demain, vous aussi, vous devrez choisir.
Disons simplement stop en choisissant un autre chemin que le seul et morbide qu'ils nous proposent. Soyons citoyen du monde et donnons nos sous à ceux qui le méritent.
Chez nous en France nous allons bientôt avoir notre poubelle nucléaire afin de stocker 100 000 m3 de déchets HA-VL. Les travauw du laboratoire de Bure (Meuse)à -500 mètres sont bien avancés. Si le site est retenu comme lieu de stockage de déchets HA-VL décision courant 2015, le premier fût arriverait en 2025... c'est loin me direz vous, mais c'est très court au vu des 200 000 ans (6000 générations) au cours dequels aucun fût ne devra remonter à la surface sauf si on trouve une solution dans les 150-200 ans à venir. Voir site: http://burestop.free.fr/spip/
Analyse encore plus "flippante"
http://www.agenceinfolibre.fr/incid...
63 millions de français, encore des centaines de millions d'Européens en plus, des milliards de terriens, et voici que 15 pelés postent un commentaire sur une telle information, pour mon cas, 20mois après la catastrophe... Nous sommes sous-informés, nous sommes désintéressés, nous ne sommes pas responsabilisés, on nous refuse le droit à contester... que reste-t-il ? La résignation ? La guerre civile ? L'espoir d'un dirigeant honnête et responsable ? Ou bien devons-nous seulement ne pas y penser et consommer, comme on nous y invite ?