CANSE

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Face à la prédation ils et elles se sont regroupé-e-s en une ssociation "Minganie sans uranium" pour défendre la terre et ses peuples. Ils viennent sur la terre de France lancer leur cri de révolte et de dignité face à Areva, le champion de l'emprise carnassière sur la nature, que tous les peuples abhorrent. Ils en appellent à un Rassemblement de solidarité avec les peuples de Québec contre les mines d'uranium !

Cet appel à la résistance du vivant et de l'unité face aux mesquins et aux prédateurs traverse aujourd’hui la grande mer. Il anime déjà avec force depuis plusieurs mois le peuple Québecois (vidéo du mouvement "les casseroles"). Il vient pour prendre pied en terre de France et nous invite à participer ensemble au rassemblement de Paris le samedi 23 juin 2012 à 15h (point de rassemblement fixé 48 heures avant*). Le but : aller dire sur la terre natale de la société Areva, à la source de toutes ces abominations, que nous ne voulons pas d’eux au Québec ! Une présence symbolique, non violente et silencieuse aura lieu aussi à la Délégation du Québec à Paris.

 

" Les peuples d’Europe doivent savoir, afin de ne pas être les complices passifs du « Plan Nord », ils doivent soutenir les revendications vitales et légitimes des Premières Nations du Québec et au delà de tous les amérindiens ! Que l’esprit de cette lutte habite désormais et pour toujours parmi nous."

Déjà en France se retrouvent aux côtés des mobilisations Innus et Cris (Cree) de "Minganie sans uranium" et "Sept îles sans uranium", ceux qu'anime l'Esprit de "Bison Ravi" tels le Réseau Zéro Nucléaire (RZN), le C.A.N. IdF, le Collectif Antinucléaire de Vaucluse CAN84 avec l'espoir de voir une convergence s'opérer avec d'autres organisations comme Stop-nucléaire, Greenpeace France, l’AIM (American Indian Movement), CSIA-Nitassinan (Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques ), Les Décroissants et tout ceux qui voudront prendre part à l'action. Action pour former une seule grande tribu et pour, d’une seule voix, porter l’urgent message de la sauvegarde pacifique de notre mère la terre par le vital arrêt immédiat, définitif et inconditionnel de toutes les installations nucléaires.

La délégation de "Minganie sans uranium" lance un appel à l'aide aussi financière (chèque à : "Minganie sans uranium", 231 de la Mer, Longue-Pointe-de-Mingan, G0G 1V0, Québec  ou via « Paypal » . Plus de détails sur l’organisation pratique de cette action dans les jours qui viennent sur  http://sanurezo.org/spip.php?article78

Dans le même temps à des milliers de kilomètres de là : la même prédation, le même mépris du vivant et des peuples

A des milliers de kilomètres du Québec, ce mercredi 13 juin 2012, des indiens et des indiennes ont été arrêtés alors qu’ils tentaient pacifiquement de récupérer les terres dont ils ont été privés par la force pour la réalisation d'un projet de centrale nucléaires à Jaitapur (Inde). Cette injustice est commise pour les seuls intérêts de la société Areva qui veut construire pas moins de 6 réacteurs EPR de 1650 MW et du gouvernement indien qui n'hésitent pas à expulser de leur terre des agriculteurs et pêcheur. La seule faute de ces 22 personnes: avoir usé du droit inaliénable de manifester alors que pour imposer leur mauvais coup les prédateurs ont pris : un arrêté d’interdiction de se rassembler à plus de 5 personnes dans la région, des mesures d’éloignement contre les activistes (comme Mme PatilVaishali) afin de les empêcher de pénétrer dans le district, et l'exigence d’Areva de bénéficier d’une exemption de responsabilité en cas d'accident nucléaire en Inde.

Areva se sert de la population indienne la plus pauvre comme cobayes de ses projets incensés et démoniaques d'EPR dont la construction est combattue en France (second pays le plus nucléairisé au monde) à Flamanville comme en Finlande où leur construction connait de lourds dépassements de délai et de budget tandis que les agences de sécurité européennes soulevent de sérieuses objections quant à la conception même de ces monstres. Une société qui place les intérêts particuliers d'une entreprise et de ses actionnaires avant les droits fondamentaux et inaliénables d'un peuple est une société en dépérissement.

A des milliers de kilomètres du Québec, le 25 avril 2012, les salariés nigérians du site de la mine d’uranium d’Imouraren au Niger exploitée par Areva ont entamé une grève d’avertissement de sept jours pour protester contre les conditions inhumaines de travail de 12 heures sur 24 dans les pires conditions. Mais, le 11 juin 2012, peu après son élection, le nouveau Président français François Hollande rencontrait le président nigérien, Mahamadou Issoufou, pour lui confirmer qu'il était favorable à une accélération, avant 2014, de la coopération entre Areva et le Niger pour exploiter la mine géante d'uranium, renforcer sa présence militaire et perpétuer ainsi le colonialisme le plus traditionnel tout en doublant la rétribution des élites du Niger au détriment des travailleurs locaux victimes de pollution et de maladies professionnelles et des nomades Touaregs chassés de leurs territoires et de leur modes de vie.

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*  contact : Pierre (06 14 03 40 42) et jvtaverny@orange.fr ou  Jean-Luc (06 09 71 64 03)