«Sciento-cratie» ou «Techno-archie» Sommes-nous totalement manipulés par la «technoscience» ?
Par Gilbert le lundi 9 janvier 2012, 02:48 - Impact homme et environnement - Lien permanent
Pourquoi le climat ?
En document joint à ce billet, (ici : article climat ) une contribution personnelle, sur le mode «vulgarisation», de l’état actuel des connaissances sur les sciences du climat.
Pourquoi ce sujet ? Pourquoi sur un site de coordination de mouvements anti-nucléaires ?
Quelques mauvaises langues pourraient penser que, comme le « nucléaire » a la réputation (d’ailleurs très surfaite) d’être peu émetteur de gaz à effet de serre, mettre en accusation l’origine anthropique des variations climatiques par le CO2 pourrait enlever au nucléaire son seul atout. Et il est vrai que la menace mortelle que fait peser sur nous cette funeste industrie y perdrait son seul, et très mauvais, soutien.
Or, pas de chance pour cet argumentaire fallacieux, les « climato-sceptiques » les plus médiatiques dans notre beau pays, à savoir Courtillot et Allègre, sont des pro-nucléaires quasi viscéraux. Du fait de leur scepticisme, ils prônent, et l’utilisation du nucléaire, et l’utilisation de ressources fossiles au prétexte de développement.
Le sujet de ce billet est donc de faire le départ entre l’« opinion » propagée, amplifiée et démultipliée dans les médias par des personnages issus du monde scientifique ( dont Allègre qui, par ailleurs, a une réputation de « bon scientifique » pourrait être le repoussoir idéal, tant ses déclarations, ses pamphlets sont médiocres et, paraît-il, truffés d’erreurs ), et la réalité de l’état actuel des connaissances scientifiques.
Comme on peut le lire dans le document joint, la messe n’est pas dite, et l’influence anthropique des variations climatiques est non seulement loin d’être prouvée, mais pourrait bien être, au regard d’autres causes naturelles, tout à fait négligeable.
Or les affidés du GIEC ne se conduisent pas mieux que notre cher Allègre. Les révélations du « climategate » (des milliers de courriels entre scientifiques du CRU hackés et publiés dans le plus grand silence médiatique français) prouvent que ces « scientifiques » ne se conduisent pas mieux qu’Allègre, ou que les « politiques » c’est à dire manipulent, détournent, cachent, trompent, falsifient,…
Négationnisme, vérité scientifique, GIEC
La question que je voudrais poser, dans ce billet, avec le « climat » comme exemple symbolique, est donc :
Pourquoi l’ensemble des corps constitués, les ONG, les partis politiques, les groupes de réflexion, les médias, scientifiques ou pas, etc…, en France, sont-ils en totale fascination, on pourrait même dire « sidération » devant les thèses du GIEC. Cela me paraît extrêmement inquiétant et des plus dangereux. Ce comportement est un germe à tous les abus au nom de la raison, toutes les manipulations. Nous parlons là, nous, les journalistes bien pensants, nous, les écologistes patentés, nous, les scientifiques invités à la télé, de la vérité scientifique. Tous ceux qui la nient sont des négationnistes.
Or, si la création d’un groupe international d’experts comme le GIEC peut paraître très utile pour aider les décideurs, les dirigeants politiques, à se mouvoir au sein de sujets qu’ils ignorent superbement et délibérément, et donc à orienter des politiques et des choix qui influencent, de fait, tous les équilibres écologiques, cette expertise doit, pour cela, être indépendante, fiable et « modeste ».
Or, l’expertise, dans notre système mondialisé, est une gigantesque fumisterie.
Tout d’abord ceux qui dirigent la France depuis de Gaulle sont issus des grands corps (ingénieurs de Mines, essentiellement, polytechniciens, ingénieurs des eaux et forêts, comme notre actuelle ministre de l’environnement, …). Or, ces gens là ne disposent que d’un savoir compilé et mort. Ils ont « appris » dans leurs écoles, mais n’ont jamais participé à la recherche. Ils savent construire des ponts et des tours, mais n’en savent pas plus que vous et moi sur l’état actuel de la recherche.
Ce sont ces ingénieurs issus des grandes écoles de notre pays qui l’ont enfermé, par exemple, dans le choix du tout nucléaire, brisant de ce fait, la recherche dans les renouvelables, qui a pris ainsi un retard considérable.
La recherche en technoscience[1] est, elle, intégralement dépendante du militaire et de l’industrie. Les laboratoires, pour financer leurs recherches, doivent satisfaire leurs financeurs qui ou bien en espèrent des débouchés militaires, ou bien doivent promettre des résultats à haute teneur en taux de profit industriel.
Fascination
Et pourtant, il semble que nos sociétés occidentales, et en particulier la société française, soit complètement fascinées et en totale dépendance par rapport au discours des chantres de cette « technoscience », au point d’y perdre tout esprit critique. Et ce phénomène atteint toutes les classes de la société, y compris nos décideurs, et même nos « écologistes » (voir ci-dessous).
Cela peut s’expliquer peut-être, sans doute, sûrement, par la généralisation, la submersion totale, de nos sociétés par la technologie. Que serions nous sans voiture ultra informatisée, avions, deux ou trois écrans plats disséminés dans tout l’appartement, l’électroménager à tous les étages, les iPods, Iphones, ordinateurs, puces RFID implantées sous la peau, bientôt nanotechnologies partout ? La technique n’est-elle pas devenue un gigantesque corpus de prothèses à notre humanité, et je ne parle pas des prothèses mammaires, PIP ou pas, symbole absolu de l’incommensurable folie de nos sociétés dites « modernes » ? La technoscience qui produit tout ça, qui nous emmène dans l’espace, colonise la lune, fait grossir les seins, ne peut pas se tromper. Elle dit toujours la vérité.
Or, les scientifiques qui parlent « dans le poste » parlent très souvent de sujets qu’ils ne connaissent pas plus que vous et moi. Que sait Allègre, géophysicien, des OGM et des problèmes qu’ils engendrent ? Autre exemple, que sait Jean Didier Vincent, neurologue très invité sur les plateaux, des sciences du climat ou des OGM ? Et pourtant, ceux là propagent la doxa.
La pensée écologique dominante, une pensée … unique
Le lieu où l’on peut voir le danger terrible de cette « sidération » se situe au niveau de la frange de population, militante ou pas, engagée en politique ou pas, de la mouvance écologiste.
On peut, malheureusement, résumer la quasi intégralité de la pensée et du discours écologiste d’aujourd’hui par :
- Il faut sauver la planète ( or la planète, elle, s’en fout : cet argument, correctement traduit, devrait être plutôt « sauver la survie de l’homo sapiens sur la planète » ).
- En conséquence, il faut limiter l’émission de gaz à effet de serre, car sinon, la température va continuer à monter et ce sera l’apocalypse.
- Subsidiairement, il faut sortir du nucléaire, parce que c’est dangereux et pas propre. Mais tranquillement, doucement quand même. Il faut prendre son temps[2] . Parce qu’en attendant le renouvelable, le nucléaire, lui, émet peu de gaz à effet de serre[3] .
Or la combustion de combustibles fossiles n’est pas qu’ « émettrice de gaz à effet de serre ». Les écologistes le savent bien (enfin, j’espère…), et il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que les ressources fossiles sont limitées, arrivées à un pic pour certaines d’entre elles, en particulier le pétrole et bientôt l’uranium, qu’il a fallu des centaines de milliers d’années à la «planète» pour constituer ces stocks, que nous dilapidons en quelques décennies. Il ne s’agit pas là de spéculations résultant de quelques modèles informatiques aux hypothèses hasardeuses, mais de faits.
Les grands pétroliers, eux, cherchent des solutions, preuve que le problème n’est pas abstrait, et des mouvements (« villes en transition », par exemple) se créent de toute part pour pallier la prévisible et inévitable pénurie de pétrole.
De plus la pollution engendrée par les combustions (tout les rejets, CO toxique, particules de carbone cancérigènes, métaux lourds, …) de substances fossiles est une plaie, sans parler, bien sûr, des déchets radioactifs totalement ingérables qu’a produits et disséminés dans notre environnement cette république des experts.
Or, cette pollution, diverse et malfaisante, de nos sociétés est désormais mesurée en tonnes de carbone[4] ! ! ! !
Or le CO2 n’a jamais été un polluant. Il fait respirer, entre autres, nos arbres.
Mais le « monde » écologiste a oublié tout cela. La seule bataille menée, celle qui importe, elle l’est pour le climat et « la planète ». Les cancers induits par le nucléaire, les pesticides, les OGM, les terres mortes à force d’être chimiquement surexploitées, la perte de l’autonomie alimentaire généralisée due à la mondialisation et la concurrence libre et non faussées, etc…, tout cela, petits sujets devant le méchant CO2.
Encore les « experts »
Depuis Adam Smith, le capitalisme mondialisé a mis les états en concurrence, et encouragé « les bons effets naturels du commerce des colonies »[5] . Ces effets du libre échange ont ruiné les pays du tiers monde, qui ont perdu leur autonomie alimentaire. On y pratique des monocultures au détriment de l’agriculture de subsistance à destination des pays riches, (cacao, bananes, fraises au Maroc, soja OGM pour fabriquer des « agrocarburants » au Brésil, …) ! Ou bien on détruit des milliers d’hectares de terres arables pour extraire des matières premières, toujours pour alimenter les pays dits développés (l’exemple de l’extraction de l’uranium au Niger est emblématique). Le mot magique est « développement ». Il s’agit là encore d’« experts », mais en économie. Comme on le voit les dégâts causés par la mise en pratique de ces théories, qui datent là du XVIIIème siècle, toujours appliquées avec dévotion, ont eu une aussi bénéfique influence sur la vie des hommes que la découverte de la radioactivité.
Par ailleurs, la recherche, elle, pour permettre à ce système fou de continuer à survivre, se concentre, outre le « climat », sur l’ « obsolescence programmée », qui sert à rendre tous nos objets de consommation, dont nous sommes devenus «addict» jetables, donc rapidement ré-achetables. Il faut bien faire «marcher le marché» et croître, croître !
Et puis comment nos experts ont-ils pu, pour justifier le nucléaire dont le fonctionnement dit « en base » ne permet pas la régulation, encourager, financer et développer le « tout électrique », même dans les logements sociaux. Réponse technique à un problème technique, il faut consommer l’électricité produite, à toute heure du jour et de la nuit, par nos réacteurs, été comme hiver : on enferme comme cela un pays et ses citoyens dans une voie sans issue, mais surtout sans leur demander leur avis. Qui seront les premiers sinistrés du prochain et imminent accident nucléaire outre ceux qui seront directement irradiés et/ou contaminés ? Eh oui, bien sûr, les habitants des logements sociaux, les « dépendants » de la fée électricité pour leurs besoins fondamentaux.
De son côté, le GIEC, groupement d’ « experts » du climat, est traversé de conflits d’intérêts colossaux. Par rapport à ces soi disant 2000 scientifiques internationaux qui y travaillent, un des leurs a déclaré en 2009 que, parmi les 2000, seuls environ 20% avaient « quelque chose à voir avec le climat ».
Il faut quand même savoir que, dans le bureau scientifique de "Sauvons le climat", qui est la parole du GIEC française, environ une personne sur deux travaille ou a travaillé au CEA[6] , à Areva, EDF etc... et autres boîtes proches du nucléaire. Jouzel et Valérie Masson Delmotte sont ingénieurs CEA.
Or, en France nous avons quelques 100 000 scientifiques qui ne sont pas du CEA ou autre maison proche. Pourquoi cette sur représentation ?
On voit que le lien avec le nucléaire réapparaît peu à peu.
Le professeur Pellerin, en 1986, expert en radioprotection, faisait, après la catastrophe de Tchernobyl, des déclarations hallucinantes sur le nuage radioactif qui aurait été détourné de notre pays par l’anticyclone des Açores. Il a surtout dit que le niveau de radioactivité finalement détecté « ne justifiait pas de prendre des mesures de santé publique particulières ». Les innombrables malades de la thyroïde, entre autres, le remercient encore.
Et pourtant, malgré ce précédent extraordinairement médiatisé, tout le monde croit les experts. Aucun doute, jamais.
Les mêmes experts affirment que les centrales nucléaires sont sûres. On les croit. Même après Fukushima.
Le petit schéma ci-dessous, tiré du site "pensee-unique", illustre bien les méthodes en vigueur,
ce qui rend l’auteur de ces lignes, actuellement retraité, autrefois enseignant de mathématiques, puis informaticien, qui a toujours enseigné la logique et le doute, l’esprit critique, à ses élèves, enseigné qu’une théorie, pour être qualifiée de scientifique doit être « réfutable » (Karl Popper), et que mélanger science et vérité revient à assimiler science et religion, désespéré d’un possible progrès des esprits et des consciences, et c’est ce désespoir qui le pousse à rédiger ce billet.
Que faire ?
Je commencerai par un constat encore peu optimiste :
En Allemagne, après Fukushima, des milliers de citoyens ont manifesté pour l’arrêt du nucléaire.
En France, après Fukushima, nous étions une soixantaine, à manifester devant Marcoule, pour quatre départements.
En Allemagne, les derniers réacteurs seront fermés en 2022.
En France on prolonge tous les réacteurs sans solution de continuité, et on en construit d’autres.
En Allemagne, on espère qu’il n’y aura pas d’accident majeur jusque là, et on s’emploie à les prévenir.
En France, on se prépare à l’accident majeur qui va arriver inévitablement[7] .
Si notre pays est désespérant, l’exemple de l’Allemagne prouve, a contrario, que l’arrêt du nucléaire est possible, et ce dans un pays occidental et gouverné par la droite. Mais, avec des ONG puissantes et des « Grünen »[8] peut-être moins compromis avec les pouvoirs que nos médias, nos verts et nos ONG français[9] .
Reste donc, pour nous, à trouver comment se débarrasser :
- Des manipulateurs d’esprits que sont les « experts officiels »
- Des politiciens écologistes, inféodés aux pouvoirs en place, quémandeurs de sièges, de pouvoir et d’argent
- De politiciens corrompus, la plupart du temps ignares, et soumis aux lobbies et à la dictature des experts, toute couleur politique confondue.
- Des journalistes scientifiques qui vendent doxa et vérité scientifiques en ayant perdu tout esprit critique.
La question qu’on peut se poser légitimement est : que vont devenir ces chantres de la religion carbone – je m’y inclus car, avant d’ouvrir les yeux et m’intéresser au sujet, je faisais partie des « disciples » - quand la nature leur donnera tort (ce qu’elle est d’ailleurs en train de faire) ?
Il faut donc commencer la révolution des esprits !
Si, plutôt guidé par le désespoir devant l’ampleur de la tâche, je ne crois à aucune issue favorable à la machine emballée qui nous sert de société moderne, je glisserai quelques pistes pour ceux qui, après demain peut-être, je ne serai plus là pour le voir, se seront engagés sur d’autres chemins, à condition que l’accident nucléaire majeur n’ait pas eu lieu d’ici là !
Le postulat, me semble-t-il, sur lequel il faudrait nous appuyer est «l’égalité des intelligences»[10]. Nous avons tous les mêmes neurones. Nous sommes tous responsables de notre avenir.
Prenons nous donc en main. La fondation sciences citoyennes[11] créée par Jacques Testart semble un bon point d’appui. Mais pour cela, il faut bien sûr refonder la démocratie, sur la base du local et de la démocratie directe.
Obligeons nos élus à des débats contradictoires sur tous les sujets qui impactent nos vies. Ces sujets sont innombrables : nucléaire, OGM, choix de la médecine (chirurgie plastique, prévention,…), mais aussi choix économiques (car là aussi nous avons nos experts !), et débattons, dans des collectifs, peut-être construits sur le modèle des collectifs gaz de schiste, qui ont montré que la population pouvait massivement s’impliquer dans la vie publique. De plus, les choix énergétiques peuvent être complètement re-localisés et les mix énergétiques construits en fonction des ressources locales (ce qui nous libèrerait du Jacobinisme énergétique actuel construit autour du nucléaire).
Arrêt du nucléaire
Il ne s’agit là que de pistes, mais ne nous y trompons pas ! L’accident majeur nucléaire ne nous attendra pas, à Tricastin, Marcoule, Fessenheim ou ailleurs. Et le recours transitoire aux énergies fossiles est une « exigence morale » si l’on veut arrêter la technologie de mort qu’est le nucléaire civil et militaire. La « sortie » du nucléaire prônée par le Réseau Sortir du Nucléaire est une illusion trompeuse. On ne sortira JAMAIS du nucléaire. Il est là, les déchets sont là, et pour des centaines de milliers d’années. La seule chose qu’il soit possible de faire est d’ARRETER les centrales. On n’annulera pas le danger, mais une centrale arrêtée est infiniment moins dangereuse qu’une centrale en service. Il y faut par exemple, environ 10 fois moins d’eau pour la refroidir. Et, les années passant, le danger va décroissant.
Les allemands arrêtent le nucléaire. Les délais (10 ans) sont trop long eu égard au danger, mais l’abandon de cette technologie obsolète, et surtout mortifère, par nos « modèles » en matière d’économie est, bien sûr, une piste à suivre.
S’ils le font, nous le pouvons aussi sans doute, même si nos « conditions initiales » sont extraordinairement obérées par les politiques précédentes des dirigeants français.
Il faudrait d’abord empêcher de nuire tous nos « scientocrates », en reprenant le pouvoir sur les esprits par la démocratie directe et locale.
Nous avons des ressources d’intelligence inépuisables dans nos associations, nos collectifs, non inféodées aux pouvoirs. Si l’on veut se passer, en France, des 75% d’électricité nucléaire, ils devront être remplacés, pendant une période transitoire, par des petites centrales à gaz, en co-génération, vite construites, en développant, de manière considérable, les technologies autour des renouvelables, en finançant des recherches sur ces énergies nouvelles, et en avançant vers la sobriété énergétique (bâtiments basse consommation, arrêt de tout le gaspillage inutile de lumière, aides à la reconversion du chauffage électrique pour les plus faibles, ….). Mais, comme aucun relais ni politique, ni dans les grandes ONG environnementales, ni dans les grands médias n’évoque, même, ces perspectives, ce billet se termine donc sur une note désespérément pessimiste.
Gilbert Tallent, janvier 2012
L'article climat est ici : article climat
Notes
[1] J’emploi « technoscience », car aucune recherche fondamentale en science dite « pure », qui mériterait donc le vocable de « science », n’a été financée ni a abouti, depuis la moitié du siècle dernier (Einstein, Bohr, Heisenberg, Gödel, …), à quoi que ce soit qui modifie et/ou révolutionne la manière de penser en rond, en vigueur à notre époque.
[2] A propos du nucléaire et d’Europe Ecologie- Les Verts, Madame Laurence Vichnievsky, porte parole du mouvement, a toujours déclaré être pour la sortie du nucléaire, mais en tant que personne politique responsable, c’est à dire pas tout de suite. Elle défend donc la position adoptée par le candidat désigné par le Parti Socialiste lors des primaires citoyennes, François Hollande, en proclamant "Soyons réalistes, exigeons le possible !"dans une Tribune parue dans Libération le 26 octobre 2011. Elle est actuellement en congé du porte parolat, car en contradiction flagrante avec la candidate Eva Joly qui, elle, demande l’arrêt du nucléaire que « la morale exige ». Mais Madame Eva Joly est très isolée, dans l’équipe dirigeante d’EELV, sur cette position, qui gène beaucoup les « réchauffistes ».
[3] le groupe "Europe écologie" a voté le 25 novembre 2009 au parlement européen, une résolution favorable au nucléaire, qui affirme en particulier : "Une économie à faible intensité de carbone conférera à l'énergie nucléaire un rôle important dans le bouquet énergétique à moyen terme." Seul José Bové et un autre député vert absent n'ont pas voté ce texte.
[4] Comble de soumission à la pensée unique, non seulement la pollution est mesurée en carbone émis, mais aussi l’énergie ! Le CO2 a remplacé le Joule. On dit , en parlant d’énergie grise (celle qui est utilisé pour la fabrication de tout objet manufacturé) que la fabrication de tel objet a coûté tant de tonnes de carbone. Madame la physique devrait se révolter !
[5] « il est prudent de ne jamais essayer de faire chez soi la chose qui coûtera moins à acheter qu’à faire » (Richesse des nations). Autre citation, sur sa définition du libre-échange qui repose sur la notion d’avantage absolu : « Si une première nation est meilleure dans la production d’un premier bien, tandis qu’une seconde est meilleure dans la production d’un second bien, alors chacune d’entre elles a intérêt à se spécialiser dans sa production de prédilection et à échanger les fruits de son travail ».
[6] Le Commissariat à l’Energie Atomique, qui a changé de nom en 2010 pour « Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives ». Il est actionnaire majoritaire d’AREVA et est divisé en :
- direction de l'énergie nucléaire (Christophe Behar) ;
- direction des applications militaires (Daniel Verwaerde) ;
- direction de la recherche technologique (Jean Therme) ;
- direction des sciences de la matière (Yves Caristan) ;
- direction des sciences du vivant (Gilles Bloch).
Comme on le voit, les énergies renouvelables, non seulement n’ont pas intégré le sigle, mais sont inconnues aux activités de ce Commissariat.
[7] Le dernier rapport de l’ASN, outre les bla blas d’experts ne demandant l’arrêt immédiat d’« aucune des 79 installations nucléaires évaluées », demande la mise en place progressive, à partir de cette année, de la «force d’action rapide nucléaire (FARN)» proposée par EDF, dispositif national d’urgence rassemblant des équipes spécialisées et des équipements permettant d’intervenir en moins de 24 heures sur un site accidenté. Cela suppose la disponibilité de personnels, formés et entraînés. Prêt fin 2012 et ensuite capable de s'occuper de plusieurs sites simultanément.
[8] Le parti vert allemand.
[9] Voir, par exemple, l’excellent constat sur GreenPeace sur http://www.p-plum.fr/?Le-hobby-ecologie-ou-la-logique-d
[10] Cf. l’extraordinaire « biographie philosophique » de Jacques Rancière : « Le maître ignorant » qui s’intéresse à Joseph Jacotot qui, au début du XIXe siècle, remit radicalement en cause les fondements de la pédagogie traditionnelle.
Commentaires
suite à sharnobil je pense que mon épouse est décéder car 2jours après elle à reçu
quelques chose dans l 'oeil qui lui à fait très mal à paris hôpital currie le professeur
lui à répondue actuellement on ne peux rien dire ????
suite à sharnobil je pense que mon épouse est décéder car 2jours après elle à reçu
quelques chose dans l 'oeil qui lui à fait très mal à paris hôpital currie le professeur
lui à répondue actuellement on ne peux rien dire ????
Bonjour, Monsieur Debieve,
Pouvez-vous nous contacter pour nous expliquer plus précisément ce qui est arrivé à votre épouse ?
Vous pouvez nous écrire à :
sudest.antinucleaire@free.fr
Merci d'avance,
Bien Cordialement,
Gilbert Tallent
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